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Agreen Maintenance : réparer des problèmes mécaniques

L’URMA VENDÉE, le CFA de la Chambre de Métiers, participe au salon Tech Elevage du 16 au 18 novembre. L’URMA Vendée accueille 1 700 apprenants dans les métiers de l’alimentation, de la coiffure, de la mécanique et du tertiaire. Objectif : présenter le savoir-faire des apprentis en mécanique agricole et en boucherie.

Le concours Agreen Maintenance

L’URMA Vendée, organise un concours Agreen Maintenance avec le Lycée Le Pinier Neuf de Beaupréau et la maison familiale Rurale de Mouilleron-en-Pareds.

Deux enseignants de l’URMA VENDÉE placeront en situation des apprentis (en binôme) préparant un Bac PRO « Maintenance des matériels agricoles « sur des machines agricoles mises à disposition par des partenaires (SUOMA La Roche-sur-Yon, MAV groupe MODEMA (Saint-Sulpice-le-Verdon) et M3 (concessionnaire JCB à Bellevigny).

Des épreuves techniques jalonnent le concours et un jury composé de spécialistes désigne une équipe gagnante.

Ce concours est organisé en partenariat avec la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire et le Centre de formation URMA VENDÉE.

Présentation des métiers de la Boucherie

Des apprentis de l’URMA VENDÉE préparant un CAP ou un BP Boucher seront également présents sur le salon afin de présenter les techniques de découpes des viandes. Ils seront encadrés par deux enseignants proposeront les démonstrations suivantes :

  • le mardi 16 novembre découpe de l’agneau ;
  • le mercredi 17 novembre découpe du bœuf ;
  • le jeudi 18 novembre découpe du veau.

Ces animations sont possibles grâce aux producteurs locaux qui fournissent la matière première et à la mise à disposition d’un camion équipé permettant les découpes par INTERBEV (Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes).

Bâtiments agricoles : investir pour accentuer leur résilience énergétique

Réduire sa consommation énergétique est l’un des piliers de la ferme à énergie positive. Comment ?  Réponse dans ce dernier rendez-vous “énergie” organisé en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole.

Acte I de la ferme à énergie positive : limiter sa consommation d’énergie, notamment celle de ses bâtiments. Premières actions simples pour atteindre cet objectif : ventiler et isoler. « Au niveau d’une salle de traite, il y a pas mal de choses à faire dans ce sens, explique Philippe Rocheteau, conseiller bâtiment à la chambre d’agriculture Pays de la Loire. Par exemple, ventiler et isoler correctement la laiterie, assurer la ventilation du condenseur du tank, isoler les chauffe-eaux ou les canalisations de distribution d’eau chaude. On peut aussi placer un couvercle sur le bac de lavage, positionner les systèmes de production d’eau chaude au plus près des points d’utilisation ou isoler le bac de lavage de l’installation de traite. » 

Et pour aller plus loin, d’autres investissements judicieux sont à prévoir. En élevage laitier, un pré-refroidisseur et un récupérateur de chaleur au niveau du tank à lait permettent de réaliser des économies substantielles (lire notre édition du 22 octobre). « Vous pouvez aussi utiliser des pompes à vide à débit variable, complète Philippe Rocheteau. L’économie représente environ 40 % de la consommation du bloc traite. Investir dans un chauffe-eau thermodynamique, qui utilise de l’air chaud pour chauffer l’eau est aussi une bonne piste. »

Ce qu’il faut également savoir, c’est que la mécanisation du raclage est primordiale. « Pour un nombre de passages identiques, les racleurs hydrauliques consomment 30 % de plus qu’un racleur à chaîne et 60 % de plus qu’un racleur à corde. Privilégiez ces deux derniers équipements dans les filières de raclage adaptées (fumier mou, lisier). »

Autre conseil : « Faîtes en sorte que vos bâtiments laitiers, allaitants, nurserie, engraissements… soient conçus pour fonctionner naturellement sans outil et équipement électrique pour ventiler. La mise en place d’extracteurs, ventilateurs ou brasseurs viendra s’ajouter ultérieurement si besoin. »

La réflexion sur la conception des bâtiments est essentielle. Optimisez la ventilation naturelle des bâtiments non dynamiques grâce à des parois ventilantes partielles (les bardages claire-voie sont préférables au bac acier), parois mobiles (filets, bâches rétractables…). Enfin, il faut toujours extraire naturellement les gaz et l’humidité des bâtiments à l’aide de faîtières ouvertes et cheminées. 

Concernant la lumière dans vos bâtiments, recherchez l’éclairement naturel des bâtiments en journée via des rideaux translucides ou des fenêtres. Pour le reste, la technologie LED permet de faire de réelles économies tout en offrant un éclairage puissant et optimal.


Vos bâtiments consomment désormais moins d’électricité. Vous pouvez maintenant vous intéresser au second pilier de la ferme à énergie positive : la production d’énergie. « Les agriculteurs portant des projets de construction ou rénovation, intègrent souvent le photovoltaïque dans leur réflexion, souligne Philippe Rocheteau. Même si le prix de vente de l’électricité baisse, l’équilibre financier peut être acceptable dans certaines situations et nous pouvons en évaluer l’intérêt. »

Revoir l’exposé en vidéo.

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Ferme à énergie positive : un sujet d’actualité plein d’avenir !

Conférence. Identifier les bonnes pratiques ou investir pour réduire sa facture, produire des énergies renouvelables et en consommer :  quatre intervenants font le tour des différents leviers.

La ferme à énergie positive repose sur trois grands principes : réduire ses consommations d’énergie, la récupérer et en produire. Mardi dernier, lors d’une conférence en ligne, quatre experts ou témoins ont décrypté ce concept d’avenir déjà bien ancré dans la réalité.

 « Avant même de réduire sa consommation, la première étape est de savoir combien on consomme pour ensuite axer ses bonnes pratiques sur les postes les plus consommateurs. souligne Thomas Huneau, responsable de la ferme expérimentale de Derval. Dès 2010, on s’est posé cette question autour du bloc traite. » Un automate a donc régulièrement mesuré les différents postes.

Le résultat ? « Le tank à lait est le poste le plus consommateur et représente 50 % des consommations, suivi par le robot de traite et le chauffe-eau », rapporte Thomas Huneau. Pour faire des économies au niveau du tank, deux pistes ont été testées : un bon nettoyage et une bonne ventilation. « Globalement, sans avoir eu besoin d’investir sauf du temps, la consommation électrique du tank a baissé d’un tiers. »

Pour économiser davantage, la ferme expérimentale a ensuite investi dans les groupe « froid ». Le pré-refroidisseur (en amont du tank) a permis de réduire la consommation du tank de 40 % et le récupérateur de chaleur a fait baisser celle du chauffe-eau de 70 à 90%.

Troisième levier testé : un tank nouvelle génération. Doté d’une technologie numérique capable de doser le froid nécessaire au lait, il a pour ambition de réduire de 70 % la consommation d’énergie du bloc traite.

Autre piste pour faire baisser la facture : les énergies renouvelables. « L’agriculture produit 20 % des énergies renouvelables en France, indique Stéphane Boireau, chef du service Énergie – Économie circulaire à la chambre d’agriculture Pays de la Loire. Elle représente 13% de la production photovoltaïque, 26 % de la production de méthane et même 87% de la production du biocarburant ! »

Autoconsommation et innovations

Avec le solaire, le bois énergie, la méthanisation est ainsi l’un des chemins possibles vers la ferme à énergie positive. A Derval, depuis 2018, la ferme expérimentale fournit son lisier et fumier à Agri Méthane. Cette unité de méthanisation par cogénération (450 KW) fonctionne grâce à 20 000 tonnes de déchets (55% agricoles, 45 % industriels).  La chaleur produite alimente le lycée agricole Saint-Clair et le centre aquatique de la communauté de communes Châteaubriand – Derval situés à 2,5km seulement. « J’ai tout de suite vu l’intérêt de ce projet de territoire, témoigne Christian Perraud, agriculteur actionnaire de la SAS. Le digestat améliore la fertilisation de mes terres, optimise le rendement et permet de rallonger la durée du pâturage. »

Et demain, à quoi ressemblera la ferme à énergie positive ? La gazéification, nouvelle filière en complément de la méthanisation, semble prometteuse. « Il faut développer l’autoconsommation des énergies renouvelables, complète Stéphane Boireau. Cela existe déjà pour le photovoltaïque. En agriculture, 75 % de la consommation énergétique est liée à des produits pétroliers dont 50% servent pour le fonctionnement des engins agricoles. La solution pour changer la donne ? Faire basculer la flotte d’automoteurs vers des tracteurs électriques ou au biométhane. »

Revoir la conférence en vidéo

A réécouter en podcast.

Speed.e Net+, vainqueur du concours Agreen Proto à Tech'Elevage 2019.

Agreen Proto 2021: inscrivez-vous !

L’épreuve du concours Agreen Proto 2021 est programmée le mardi 16 novembre. Plusieurs entreprises vont y participer.

Chaque entreprise exposante sur le salon peut postuler et présenter un produit ou un concept innovant juste en phase de lancement de commercialisation.

Le concours Agreen Proto récompense des concepteurs de nouvelles inventions dont le but premier est de répondre à un besoin d’agriculteurs et de les soulager dans leurs tâches au quotidien. Les lauréats des années antérieures sont, à titre d’exemple :

  • En 2019 : ECS avec une solution de balayeuse électrique circulant dans les stabulations pour nettoyer les logettes ;
  • En 2017 : Alicatt avec un petit automoteur, facilitant la distribution d’aliments dans les élevages de petits ruminants;
  • En 2016 : Céol (AgreenCulture) avec un robot pour faciliter l’entretien des rangs et inter-rangs des cultures pérennes ;
  • En 2015 CapTrap, avec un piège connecté de comptage automatique d’insectes de culture.

Les modalités de participation

L’épreuve en elle-même est des plus simples. Chaque candidat présente sur l’espace conférence le mardi 16 novembre matin dès 9h30 :

  • son concept avec présentation du produit ;
  • sa stratégie de développement et de commercialisation par un pitch de quelques minutes face à un jury.

A l’issue des présentations, les jurys délibèrent et les prix sont attribués vers 12 heures. Au-delà de l’aspect concours, cette participation apporte à chaque candidat une médiatisation sur tout le salon par rapport à ce concept.

Dossier de candidature pour Agreen Proto 2021 à retirer sur le site Tech élevage. Inscriptions sont encore possibles.

Tech Elevage 2021 : La santé au coeur des conférences

Nouveautés – L’espace Conférences fait peau neuve cette année à Tech Elevage. Tables rondes, exposés, études prospectives ou encore présentations d’essais en cours, les visiteurs auront l’embarras du choix.

Produire dans le respect de, réduire son impact, être compétitif, sécuriser son système d’exploitation, répondre à une attente sociétale et rester en bonne santé ! Les agriculteurs sont amenés à jongler avec de plus en plus de contraintes et de conditions imposées par des réglementations, des aléas, des attentes, des évolutions… Le quotidien devient alors de moins en moins sûr et l’adaptabilité de rigueur.

Au cœur de ces enjeux, une notion de santé qui trouve son crédo sur plusieurs aspects : animal, environnemental et humain. A l’occasion de Tech Elevage 2021, différentes tables rondes et conférences permettront de mettre en lumière certaines initiatives mises en place par les exploitants, les organisations professionnelles agricoles et les entreprises, afin, demain, d’accompagner, d’aider l’agriculteur à aborder cet enjeu de façon sereine, réfléchie, et analysée.  

Parmi les acteurs qui viendront témoigner dans des tables rondes et autres, la chambre d’agriculture, le GDS, la MSA, le Service de remplacement, le Cravi, Apis diffusion, Bovin croissance etc.

Chacun à leur niveau, et tout au long des trois jours du salon, ils apporteront leur expertise sur la santé globale, la santé des animaux, et celle des éleveurs. “Eleveur et heureux de l’être” ;  “l’importance de la qualité de l’eau en santé animale” ou “Solutions et initiatives pour le bien-être de l’éleveur”, sont des exemples de conférences-témoignages et d’exposés qui vont rythmer le programme* de l’espace Conférences.

Expérimenter pour mieux se projeter

En plus du changement de lieu (passage de la halle C2 à la halle B, avec le machinisme), deux nouveautés également cette année : la mise en avant d’essais expérimentaux de trois fermes expérimentales de la région et la présentation d’études prospectives sur les productions bovines (lait et viande), de volailles et veaux de boucherie. 

Thorigné d’Anjou, Les Etablières et les Trinottières, chaque jour du salon une ferme sera mise en évidence et le visiteur pourra venir échanger avec les conseillers chambre d’agriculture sur les problématiques qu’ils rencontrent dans leurs exploitations. Il découvrira également les essais en cours comme l’impact de l’alimentation hivernale des vaches gestantes sur les performances zootechniques des couples mères-veaux ou encore, BeefSense, un projet de recherche appliquée qui a pour objectif d’améliorer la gestion de la santé des jeunes bovins en engraissement par le développement d’un système multi capteur de détection automatique et précoce des troubles respiratoires. 

Concernant les études prospectives, l’idée est que le visiteur puisse avoir un état des lieux de sa production et surtout qu’il ait une vision des différents scénarios d’évolution ou plans d’action envisagés dans la région pour pérenniser l’élevage en Pays de la Loire.  

*Le programme sera prochainement disponible sur le site internet TechElevage.fr avec inscriptions en ligne recommandées.

En route vers une ferme à énergie positive

Une agriculture qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme : c’est le thème de ce dernier mois de conférences en ligne organisé en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole.

« Réduire ses consommations d’énergie, récupérer de l’énergie et produire de l’énergie » *:c’est sur ces trois grands principes que repose la ferme à énergie positive. C’est une façon pour les agriculteurs d’être résilients face au changement climatique, mais aussi de réduire leurs dépenses, voire de se dégager un revenu complémentaire.

Concept d’avenir, la ferme à énergie positive est déjà une réalité et s’inscrit de plus en plus dans un schéma d’économie circulaire, en concertation étroite avec les territoires et les citoyens. Entre état des lieux et perspectives, le Sommet international de l’innovation agricole éclaire le sujet en deux temps aux côtés d’agriculteurs et de conseillers de la chambre d’agriculture Pays de la Loire.

Le programme

  • Mardi 19 octobre, 11h30. Ferme à énergie positive, c’est déjà demain. Depuis 2010, la ferme expérimentale de Derval (Loire-Atlantique) travaille sur la réduction de sa consommation énergétique en mesurant ses utilisations d’électricité et d’eau puis en expérimentant des nouvelles pratiques d’entretien et de gestion du tank à lait et du chauffe-eau de la salle de traite ; en investissant dans un récupérateur de calories et un refroidisseur de chaleur. 

​​​​​​​Parallèlement, la ferme expérimentale fournit son lisier et fumier à Derval Agri Méthane (méthanisation par co-génération, 450 Kw)). La chaleur produite alimente les locaux du lycée Saint-Clair, les bâtiments et le centre aquatique de la communauté de communes de Châteaubriand-Derval. Et demain, pour aller plus loin, il faut sans doute explorer de filières de production de gaz renouvelables et développer la mobilité décarbonée (via des tracteurs électriques ou à l’hydrogène par exemple), des infrastructures de stockage et de distribution de ces énergies ou encore encourager l’autoproduction et l’autoconsommation.

  • Mardi 26 octobre, 11h30. Le Bâtiment et production d’énergie : ce qu’il faut savoir.Que signifie concrètement « bâtiment à énergie positive » en volaille, porc ou bovin ? Pourquoi le photovoltaïque est une piste de production d’énergie à prendre en compte dès l’avant-projet de bâtiment ? Quid demain, de l’autoconsommation ou du thermovoltaïsme ? Et enfin, avant de penser production d’énergie, ne faut-il pas commencer par réduire ses consommations d’énergie ?

* Source :  Sarah Berthon, Hortense Vandenkoornhuyse, Eva Stammler, Marie Hermès, Alexandra Jestin, Jean-Pierre Sarthou. 2021.

Seenovia : de nouvelles solutions de monitoring pour faciliter la vie des éleveurs laitiers et allaitants

Les équipes de Seenovia seront présentes lors du 9e salon Tech Elevage du 16 au 18 novembre aux Oudairies (La Roche-sur-Yon). Venez à leur rencontre pour un moment privilégié d’échanges et de partage autour du monitoring du troupeau et de tous nos services.

Lors du salon Tech Elevage 2021, les équipes de Seenovia présenteront les solutions de monitoring Medria. Pour les élevages laitiers, il s’agit d’un collier unique à poser sur le cou de l’animal pour toute sa vie, pour quatre services qui s’enchainent intelligemment : reproduction (dont la détection des chaleurs), conduite et bien-être, nutrition et santé (dont les mesures de rumination et d’ingestion), et les vêlages. Un outil simple et pratique, qui vous simplifie la vie ! «  A TechElevage, demandez notre « Offre Liberté », sans engagement. Tout le matériel (capteurs, sangles, Farmbox) sont mis à disposition. »

Fiabilité et simplicité

Medria a également développé la solution Heat’Adapt. Elle permet de mesurer l’impact du stress thermique sur les animaux. Au-delà des mesures, elle permet d’anticiper les prévisions de périodes de stress pour adapter les pratiques. Une évaluation annuelle évalue la résilience du troupeau.

Pour les élevages allaitants, c’est le même principe que pour les laitiers : un capteur est posé au cou de l’animal. Le collier dispose d’un algorithme unique développé par et pour des éleveurs viande afin d’obtenir des indicateurs de suivi de la reproduction (dont la détection des chaleurs) et pour les vêlages. Ainsi les vêlages sont détectés par le capteur. Grâce à l’intelligence artificielle (deep learning), l’algorithme raisonne comme un éleveur : il alerte l’éleveur lorsque cela est nécessaire.

Fiabilité et simplicité font de ce nouvel outil, un indispensable de la conduite du troupeau allaitant de demain. « Notre « Offre Liberté » au TechElevage : vous optez pour un service (chaleurs ou vêlage) et nous vous offrons l’autre service pendant un an. »

Seenovia est une entreprise de conseil en élevage (bovins lait et viande, et caprins), fusion en 2018 d’Atlantic Conseil Elevage, Clasel et Elevage Conseil Loire Anjou. Nous accompagnons les agriculteurs des Pays de la Loire et de la Charente-Maritime, en leur proposant des services sur-mesure, source de valeur ajoutée, qui leur permettent de développer leur projet, de bien vivre de leur métier et d’anticiper les enjeux du futur.

Retrouvez plus d’informations sur nos offres de services sur notre stand au Tech Elevage Hall C1 Stand 26-27.

Projet Zéro-Phyto – Maraîchage et arboriculture bio sans phyto : quelles perspectives ?

Le projet Interreg Zéro-Phyto recherche et valide des méthodes alternatives de protection des cultures fruitières et maraichères contre les insectes ravageurs.  Objectif : réduire de façon drastique l’usage d’insecticide. Exposé international organisé en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole.

Lancé au printemps 2019 entre les Hauts-de-France, la Flandre et la Wallonie, le projet Interreg Zéro-Phyto a une ambition : aider les cultures maraîchères et fruitières à se protéger des insectes ravageurs sans aucune pulvérisation de produits phytosanitaires. Y compris en bio.

« On ne traite pas moins en bio mais on traite avec des produits d’origine naturelle, précise Marc Lateur, coordinateur du projet. Les passages du pulvérisateur sont plus fréquents et on utilise plus de matière active par hectare et par an qu’en conventionnel. »

Le projet Zéro-Phyto vise donc à « identifier toute une série de méthodes alternatives de lutte contre les ravageurs, puis de les expérimenter afin de valider les champs d’application possible dans nos contextes de culture. »

Leviers agronomiques, meilleure connaissance des ravageurs et méthodes de protection sans intrant : quelles sont les solutions à envisager et repérées par le projet Interreg Zéro-Phyto ?

« Il s’agit d’abord de vérifier plusieurs hypothèses, développe Marc Lateur : l’association de plantes compagnes (allélopathie) et plantes répulsives ; une meilleure connaissance du cycle biologique des principaux ravageurs pour réduire leur développement ; l’usage de pièges les plus sélectifs possibles (bandes engluées, phéromones…) ; la diffusion d’huiles essentielles ou encore des moyens de protection physique (voile, filet…). »

Une approche globale

Ces leviers s’accompagnent d’un choix judicieux et déterminant d’espèces et variétés tolérantes ou résistantes aux bio-agresseurs mais également d’une approche agrosystème plus diversifiée avec davantage d’agroforesterie, de pâturage, d’association de cultures, des rotations plus longues, de biodiversité…

« C’est la somme de tous ces éléments qui nous permettront peut-être un jour de réduire de façon substantielle l’usage de pesticides. Nous devons avoir une approche globale et jouer sur différents facteurs pour avoir une meilleure protection face aux effets négatifs des ravageurs sur la qualité ou le rendement », estime Marc Lateur.

Quelles seraient alors les champs d’application prioritaires ? « Des petits projets agro-forestiers associant légumes-arbres fruitiers ou arbres fruitiers – grandes cultures, des nouveaux types de vergers comme des parcours arborés en volaille ou encore des vergers pâturés en bovin / ovin ou porcin. Autre possibilité : des projets de cueillettes ouvertes aux particuliers. »

* Étude de Sauphenor et al. 2009.

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Programme GHP : des index taureaux personnalisés à votre élevage

Grâce à l’étude du microbiote, des performances et du génotypage, Gènes Diffusion propose aux éleveurs les meilleurs reproducteurs adaptés à leurs troupeaux.

Depuis le printemps dernier, les éleveurs Holstein peuvent accéder à un nouveau programme proposé par Apis Diffusion : le GHP pour génétique haute performance. Basée au sein de l’institut Pasteur de Lille, l’équipe de Gènes diffusion a développé une réelle innovation sur le séquençage de microbiote et la métagénomique.

Une avancée majeure pour la génétique bovine

L’analyse fine du microbiote digestif des bovins apporte de précieuses informations sur votre élevage. Associées aux données du contrôle de performance et à l’ensemble des génotypages du troupeau, le programme GHP permet d’expliquer les interactions qui existent entre la génétique et l’environnement propre à chaque élevage.

On estime que les performances d’un animal résultent en moyenne à 30 % de sa génétique et à 70 % de son milieu. L’objectif est d’améliorer la précision des index des taureaux en tenant compte de l’effet troupeau.

C’est une avancée majeure pour le monde de la génétique bovine, le groupe Gènes diffusion permet un saut qualitatif en matière de précision génétique, c’est une Hyper précision de nos index. Le groupe de conseil en élevage Seenergi est partenaire sur la partie Conseil haute performance (CHP) qui à ce jour sera proposé ultérieurement aux éleveurs.

Réserves d’irrigation : contexte réglementaire, enjeux et bénéfices pour la biodiversité

Et si les réserves d’irrigation avaient un autre intérêt ? Le thème de cette troisième conférence « environnement », organisée en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole, pose une question qui pourrait devenir de plus en plus fréquente.

Cette troisième conférence en ligne autour de l’environnement fait un focus sur les réserves d’irrigation à travers un angle inhabituel : ces étangs peuvent-ils contribuer à développer ou maintenir la biodiversité du milieu ?

Pour échanger sur ce sujet, trois interlocuteurs de la chambre d’agriculture des Pays de La Loire :

  • Catherine Schaepelynck, agricultrice en Sarthe et secrétaire générale de la chambre d’agriculture Pays de la Loire ;
  • Nicolas Pihée, conseiller spécialiste de l’eau et de l’irrigation;
  • Ambroise Bécot, conseiller agriculture et biodiversité. 

Moins de dépendance, plus d’efficacité, meilleure gestion… La chambre d’agriculture a dessiné en janvier 2020 une nouvelle stratégie pour sécuriser la ressource en eau afin qu’elle reste un outil de la compétitivité de l’agriculture ligérienne. « L’irrigation est une condition indispensable au maintien de nos exploitations dans leur diversité, rappelle Catherine Schaepelynck en ouverture de la conférence. Elle est également un argument dans la transmission de nos structures. » 

« L’accessibilité réglementaire est une des difficultés majeures dans le choix de la ressource, dira Nicolas Pihée en déroulant son propos sur les conditions de la création d’une réserve posant ainsi un état des lieux du sujet avant de faire le lien avec la problématique biodiversité. Le spécialiste a rappelé les nuances réglementaires selon les différentes typologies de réserves (connectées tampon, remplissage par dérivation, pompage en cours d’eau ou forage, retenue collinaire), « les aspects techniques qui détermineront la rentabilité économique d’un projet et donc son aboutissement ».

Réserves d’irrigation : un intérêt potentiel en faveur de la biodiversité

Si ces paramètres sont orientés vers une gestion quantitative « il y a aussi une notion de préservation du milieu, par exemple à travers les zones humides», note Nicolas Pihée pour qui « la loi est de plus en plus sensible aux impacts environnementaux. Au niveau des Sage (Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau) , on voit se multiplier les textes concernant la protection des têtes des bassins versants, où la présence des chevelus de petits cours d’eau est propice à une richesse biologique »

Au-delà de ces obligations, l’agriculteur a-t-il un intérêt à considérer un éventuel rôle floristique et faunistique de sa réserve d’eau ? « Tout comme l’on reconnaît la multifonctionnalité des arbres (frein à l’érosion, brise vent, pollinisation…), les pièces d’eau peuvent aussi offrir des intérêts environnementaux multiples, répond Ambroise Bécot, conseiller biodiversité à la chambre régionale. À condition de les intégrer dans leur conception et dans leur gestion. » 

Un guide de recommandations a été élaboré par le réseau Arbre (agriculteurs respectueux de la biodiversité et des richesses de l’environnement*) à destination des irrigants souhaitant mieux prendre en compte la biodiversité dans leurs installations. 30 réserves ont été étudiées pour établir une meilleure connaissance de ce sujet peu appréhendé jusqu’alors.

Ce document détaille cinq paramètres-clefs : l’implantation ; la morphologie ; la diversité des habitats aux abords ; la composition de la ripisylve ; la gestion adaptée de cette ripisylve et des abords. « Dans une logique agroécologique, on valorise les espaces interstitiels de l’exploitation, c’est-à-dire ces espaces « non productifs » mais qui font bien partie de la ferme. C’est intéressant de tirer parti des services rendus par tous ces habitants », propose Ambroise Bécot. Alors que l’irrigation est devenue un sujet plus délicat, parfois même décrié, son rôle potentiel en faveur d’une biodiversité pourrait devenir un angle de moins en moins marginal.

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