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Agri FarmLab : « Acteur de l’innovation agricole pour le bien de tous »

En deux ans d’actions, le premier dispositif d’accompagnement des solutions agricoles innovantes a su prouver qu’il était un point de rencontres entre les besoins de chaque acteur.

En juin 2019, Aptimiz est l’une des 25 PME à répondre à l’appel à candidature d’Agri FarmLab. Dans le cadre du programme européen Smart Agri Hubs, le dispositif d’accompagnement des solutions agricoles innovantes disposait de fonds pour favoriser la création d’outils agricoles utilisant les nouvelles technologies. La jeune entreprise ligérienne cherche alors à développer une application mobile et site web permettant de mesurer le temps que passe l’exploitant, associés ou salariés sur un poste de travail. La solution fonctionne grâce à un capteur de géolocalisation.

Une expérimentation terrain à grande échelle

« Mes parents sont agriculteurs en Vendée et ils ont toujours eu à cœur la gestion du temps de travail sur l’exploitation ; ils ont toujours réfléchi à des stratégies en termes d’efficacité et de rémunération du travail, témoigne Armand Sachot, co-fondateur d’Aptimiz. Avec mes associés, on partageait cette vision-là et on souhaitait aller plus loin en proposant un outil simple et précis. C’est comme ça qu’est née Aptimiz. L’application démarre le matin quand on commence sa journée. Elle enregistre ensuite tout ce que l’on fait automatiquement et le soir on a juste besoin de l’éteindre. »

Au départ, la solution était uniquement centrée sur les agriculteurs et leur smartphone. Grâce à Agri FarmLab, elle a pu s’adapter aux besoins du terrain et concerner l’ensemble des collaborateurs. Comment ?  Grâce notamment à une mise en relation avec le Service de remplacement Vendée.

Hugo Meunier est l’un de ceux qui a eu la chance de tester l’application pendant cinq mois. « Elle est facile à prendre en main et très pratique. Je n’avais plus à rentrer mes heures à la fin du mois, l’application le faisait pour moi. J’ai aussi pu me rendre compte de tout ce temps caché cumulé tout au long de la semaine, toutes ces minutes que l’on fait sans s’en rendre compte. Cela vaut aussi pour le temps passé sur la route pour le trajet. »

Néanmoins, lors de cette expérimentation, Hugo a parfois trouvé l’application trop précise. « Par exemple, elle compte le temps de travail à la seconde et non pas au quart-d’heure comme on a l’habitude de le faire. C’est intéressant d’être acteur de l’innovation agricole. C’est pour le progrès, le bien de tous »

L’utilité des remontées « terrain »? Identifier les forces comme les limites ?

« Les salariés du Service de remplacement ont été une vraie force de proposition, souligne Armand Sachot.  Ils nous ont permis d’identifier la simplicité d’utilisation mais aussi ses limites. Nous avons pu retravailler notre solution et développer l’outil pour ceux qui n’ont pas de smartphone via un boitier que l’on peut mettre dans sa poche La vision du terrain nous a été utile. »

En rejoignant le dispositif Agri FarmLab, Aptimiz a également bénéficié d’un accompagnement technologique, dont celui du Cea Tech, la direction de la recherche technologique du CEA*.

 « La mission du Cea Tech est de développer des briques technologiques, assez génériques, puis de les adapter à différents domaines comme l’agriculture, explique Philippe Morganti. Nous avons souhaité devenir partenaire d’Agri FarmLab pour nous aider à comprendre le mécanisme de l’innovation agricole et nous assurer que notre offre technologique réponde bien à son développement.’

« On a beau avoir la meilleure idée du monde, pour la développer, elle doit correspondre au terrain. »

Brice Guyau, gérant d’Inf’Agri85.

« Globalement, les PME avec qui nous avons échangées avaient des solutions technologiques assez abouties et avaient seulement besoin de quelques conseils complémentaires de notre part. Nous avons davantage collaboré avec My Bacchus. L’entreprise, qui développe une solution de bonde connectée pour un suivi en temps réel des étapes de vinification, avait besoin de compléments technologiques pour certains de ses capteurs. ‘

Faire d’Agri FarmLab le point de rencontre des besoins de chaque acteur : l’objectif des cinq partenaires** est atteint.

« A travers ces retours d’expériences, on voit que mettre en lien ceux qui réfléchissent à ces solutions innovantes et ceux qui s’en servent est absolument nécessaire, conclut Brice Guyau, agriculteur et gérant d’Inf’Agri85. Le milieu agricole n’est peut-être pas encore assez ouvert à toutes ces innovations. Il est important que nous nous rendions compte de tout ce qu’elles peuvent leur apporter. Agri FarmLab, c’est l’essai à taille réelle sur le terrain. On a beau avoir la meilleure idée du monde, pour la développer, elle doit correspondre au terrain. »

* Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives.
** Les partenaires d’Agri FarmLab : Cea Tech, Inf’agri85, Végépolys Valley, Images & Réseaux et la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire.

A voir sur Youtube.
A écouter en podcast.

Agri FarmLab : connecter les innovations aux besoins des agriculteurs

Conférence. Grâce au soutien financier de l’Europe, le dispositif Agri FarmLab a pu accompagner cinq PME dans le développement de leurs solutions agricoles innovantes, animer et coordonner le projet.

A l’origine d’Agri FarmLab en 2018, cinq partenaires et un constat : trop d’innovations ne sont pas connectées aux attentes des agriculteurs et se soldent par un échec. Or, il est urgent d’y remédier pour se préparer au monde de demain. La transition digitale du secteur agri-agro est un enjeu économique, sociétal et environnemental majeur.

« Mûrir leurs innovations aux côtés de ceux qui connaissent l’agriculture »

« Pour réussir, une innovation doit absolument partir du terrain, avoir du sens et répondre à des besoins, rappelle Lydie Bernard, vice-présidente de la Région Pays de la Loire, en charge de l’agriculture, en préambule de cette table-ronde enregistrée le 9 mars dernier. On a trop fait d’innovation descendantes, il faut vraiment retrouver un équilibre. »

L’idée de la Chambre d’agriculture Pays de la Loire, Végépolys Valley, Images & Réseaux, Cea Tech et Inf’Agri85 est alors simple : mettre en relation des entreprises innovantes avec des exploitants intéressés par ces solutions.

« Grâce à Agri FarmLab, ces PME murissent leurs innovations aux côtés de ceux qui connaissent l’agriculture, et testent leurs solutions avant commercialisation », précise Delphine Bisson d’Inf’Agri85.

Pour financer leur projet, les partenaires d’Agri FarmLab se rapprochent de Smart Agri Hubs. Ce programme européen octroie des fonds pour favoriser la création d’outils agricoles utilisant es nouvelles technologies.

En tout, 28 expérimentations pilotes sont soutenues financièrement. La Région Pays de la Loire coordonne les trois projets français. Parmi eux : Agri FarmLab dont la candidature a été retenue.

Le 4 juin 2019 cinq lauréats sont sélectionnés parmi 25 candidats. Grâce à l’Europe, Aptimiz, Baoba, Advansee, My Bacchus et Mobiprotec reçoivent chacun une dotation financière de 20000€ pour accélérer leur développement.

Quatre mois après la fin du programme européen, les PME reviennent sur l’expérience Agri FarmLab. Découvrez leurs témoignages dans les prochaines tables-rondes thématiques.

Et demain ?

D’ores et déjà, quatre des cinq partenaires imaginent la suite de l’aventure. Leur perspective commune ? « Mettre en place une structure de référence pour le soutien au développement de solutions innovantes à destination d’agriculteurs au sein du territoire des Pays de Loire ».  Pour le co- construire, ils pourront s’appuyer sur le réseau d’agris-parrains naissant et sur les liens existants avec des solutionneurs.

A revoir en replay.
A écouter en podcast.

Agri FarmLab : retours d’expériences gagnants !

Entre juillet 2019 et novembre 2020, le dispositif Agri FarmLab a accompagné cinq PME dans le développement de leurs solutions agricoles innovantes. Les acteurs du projet viennent de se retrouver à distance pour dresser le bilan. A découvrir dès le 16 mars en vidéo et podcast.

La distance n’y changera rien. Quand les acteurs d’Agri FarmLab se retrouvent pour un retour d’expériences, l’instant est obligatoirement fort de sens, même en visio. Pendant près de deux ans, le dispositif a accompagné cinq PME dans le développement de leurs solutions innovantes au service de l’agriculture.

My Bacchus,Advansee, Aptimiz,Baoba et Mobiprotect ont ainsi bénéficié, chacune, d’une dotation européenne de 20 000€, des expertises techniques des partenaires d’AgriFarmLab* et de mises en relations, notamment, avec le réseau d’Agri’parrains. Un sacré coup de pouce gagnant-gagnant, tant pour ces entreprises que pour le monde agricole, comme l’attestent les échanges du mardi 9 mars.

« Faire des innovations qui partent du terrain et répondent à des besoins réels, et non des innovations qui viennent de là-haut, a du sens, a souligné, en introduction, Lydie Bernard, vice-présidente à la Région Pays de la Loire, en charge de l’agriculture.  Il faut retrouver un équilibre ascendant / descendant… pour se préparer à demain. »

Vincent Sachot, agriculteur vendéen, partage cet avis. Ancien membre du jury de sélection des PME Agri FarmLab, il a assisté à cet après-midi d’échanges.

« On voit trop souvent des solutions non adaptées à notre quotidien. A nous de faire remonter nos problématiques. A nous de participer à ces innovations dès le départ pour qu’elles soient le plus pertinentes possibles. »

La force d’Agri FarmLab, c’est donc ce partenariat étroit entre PME et agriculteurs. Exemple avec Baoba, dont le logiciel ergonomique de gestion de pâturage avait séduit le jury. 

« A la suite d’interviews et de plusieurs groupes de travail menés avec les agriculteurs, nous avons adapté notre solution pour mieux couvrir leurs besoins et leurs différentes pratiques, y compris les plus innovantes », témoigne Mathieu Godet, co-fondateur de la startup.

Anne Robert d’Angers Loire Développement (Aldev) assistait elle aussi à la visioconférence. « C’est un dispositif pertinent qui permet de conforter ou d’ajuster une intuition technologique, imaginée parfois par des acteurs loin du terrain. Grâce au coup de pouce financier et à son réseau, Agri FarmLab a permis aux PME d’être le concret. Il y a beaucoup de bon sens derrière ce dispositif. »

Fort de ces encouragements, quatre des cinq partenaires ont décidé de poursuivre l’aventure, sous une autre forme, mais toujours avec le soutien de la Région Pays de la Loire. Affaire à suivre.

En attendant, l’intégralité de ces échanges est à découvrir à partir du 16 mars dans le cadre du Sommet international de l’innovation agricole en vidéo et podcast.

* La Chambre d’agriculture Pays de la Loire, Images & Réseaux, CEA Tech, Végépolys Valley et la Sarl Inf’Agri85.

Méthanisation – « Faciliter l’approvisionnement en biomasse et la valorisation des résidus organiques »

Agricarbone est une jeune entreprise française fondée il y a trois ans par Amaury de Souancé et Simon Peltier autour de l’« agriculture du carbone ».

Le constat des deux co-fondateurs d’Agricarbone ? 130 millions de tonnes de matières organiques (résidus et biomasse) sont actuellement disponibles chez les agriculteurs français.

Or, ce gisement de carbone organique peine à être valorisé car les filières existantes sont peu structurées ou en développement. « C’est le cas de la méthanisation en plein boom, de la combustion de biomasse ou du biocarburant de deuxième génération », illustre Amaury de Souancé.

Le marché d’Agricarbone

D’un côté, le client « méthaniseur » qui recherche des biomasses au meilleur prix et souhaite valoriser le co-produit généré sur site, à savoir le digestat (lisier, fumier, vinasse…)

De l’autre, l’agriculteur qui produit des biomasses résiduelles et souhaite les valoriser au meilleur prix. Contrairement au méthaniseur, lui recherche des matières organiques pour compenser les biomasses commercialisées.

Quels sont les freins à leur collaboration ?

Les milieux industriels et agricoles ne partagent ni le même langage ni les mêmes contraintes techniques, logistiques et économiques.

« On a également une diversité d’acteurs qui n’est pas évidente à appréhender, complète Amaury de Souancé. A cela s’ajoute une variabilité quantitative des productions agricoles, une opacité des marchés (coût des matières et évolution des prix) et une logistique complexe. Il faut également lever les contraintes agronomiques, en particulier sur la compensation en carbone des agriculteurs. »

La solution ?

Agricarbone fait l’intermédiaire entre le méthaniseur (ou plus largement les industries biosourcées) et l’agriculteur. La startup leur propose d’externaliser leur approvisionnement en biomasse agricole et la gestion du retour au sol des effluents d’élevage aux propriétés fertilisantes reconnues.

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Grace divine agriculture valorise les déchets liquides du manioc

Grace divine agriculture est une coopérative ivoirienne. Sa spécialité : valoriser les déchets liquides du manioc en énergie renouvelable. Edi Valère , le président fondateur, était l’invité d’un de nos exposés, organisé en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole.

Le manioc est une plante-racine riche en amidon destinée à l’alimentation humaine sous forme de farine, tapioca ou sucre. Il présente également des qualités fourragères et sert de matière première industrielle, notamment dans les secteurs pharmaceutique ou cosmétique.

La Côte d’Ivoire est le 5e producteur de manioc en Afrique avec 1,7 million de tonnes produites par an.

Recycler et donner une plus-value

Pour obtenir ces produits, l’essorage du manioc est une étape nécessaire. Ces déchets à base d’amidon provoquent des odeurs nauséabondes dans leur environnement proche.

Pour résoudre ce problème, Grace divine agriculture recycle ses déchets liquides et leur donne une plus-value. Elle les transforme en sirop de glucose et en éthanol pour l’industrie pharmaceutique (gel hydroalcoolique), cosmétique (composant de parfum) ou comme agro-carburant pour les moteurs à essence.

Quels sont les impacts positifs de ces innovations ?

  • Sur le plan socio-économique :
    • création de nombreux emplois dans la collecte et le traitement de l’amidon ;
    • amélioration des revenus des travailleurs tout au long de la chaine de production.
  • Sur le plan environnemental :
    • intensification de la collecte de manioc, ;
    • réduction de la production de méthane et des mauvaises odeurs.
    • « L’utilisation d’agro-carburant réduit de plus de 60% les émissions de CO2 lors de la combustion de l’éthanol », assure Edi Valère.

En résumé, « ces valorisations contribuent à l’amélioration du cadre de vie et de la santé des populations. ».

La phase pilote du projet est achevée. La startup ivoirienne recherche désormais des investisseurs pour financer l’installation d’une unité de production capable de 4400 tonnes de déchets liquides de manioc.

A voir en replay.

Le pouvoir méthanogène de la silphie

Amédée Perrein, gérant fondateur de Silphie France était l’invité du Sommet international de l’innovation agricole. Il nous présente cette plante pérenne qui intéresse tant les agriculteurs que les méthaniseurs.

Avec un peu plus de 3000 hectares cultivés en France, la silphie a encore tout d’une jeune première à l’avenir prometteur. Dotée de nombreux atouts, cette plante pérenne originaire du nord-ouest américain séduit de plus en plus les Européens, des éleveurs aux producteurs de biogaz.

La silphie possède en effet un fort pouvoir méthanogène et convient parfaitement à l’alimentation animale. C’est également une plante très mellifère que l’on retrouve dans des projets industriels émergeants (isolation, colle…). 

« La silphie se sème une seule fois en mai. Elle se développe lentement la première année et on la récolte la deuxième année, fin août, explique Amédée Perrein, gérant fondateur de la société Silphie France. Ce qui permet de diluer la charge de travail des ensilages pour les méthaniseurs. »

A l’hectare, « la silphie produit entre 10 et 15 % de biogaz de moins qu’un maïs mais 20% de matière sèche en plus, détaille Amédée Perrein. Son rendement est donc meilleur que le maïs. »

La culture du silphie est donc économiquement avantageuse. « Si son implantation est coûteuse, cet investissement se dilue sur 15 ans, voire plus.  C’est aujourd’hui la plante la moins chère au monde en termes de récolte et de biogaz à l’hectare. »

Sur le plan environnemental, la silphie a plus d’un charme dans son sac. Cette plante pérenne se récolte tous les ans, sans avoir du travail du sol à refaire ni de produits phytosanitaires à pulvériser dessus, seulement avec une minéralisation à appliquer. 

« C’est une niche écologique importante pour les abeilles, les oiseaux migrateurs ou petit gibier, souligne Amédée Perrein. En revanche, elle s’avère être un milieu inhospitalier pour le grand gibier. La silphie améliore la structuration des sols et limite leur érosion grâce à un système racinaire qui se régénère.« 

« A revoir en replay.
A réécouter en podcast.

Datafarm : des data centers à la ferme

Datafarm est une jeune entreprise innovante française. Son idée : installer des data centers au sein d’unités de méthanisation agricoles en cogénération pour utiliser directement l’énergie produite par les biodéchets de la ferme. Gabrielle Dufour, co-fondatrice, était l’invitée du Sommet international de l’innovation agricole, notre partenaire.

A l’origine de cette innovation, un constat environnemental : les datas centers sont responsables de 3% des émissions de gaz à effet de serre mondiaux, responsables du réchauffement climatique. « Ce chiffre est amené à être multiplié par deux dans les dix années à venir, du fait de l’usage exponentiel du numérique, explique Gabrielle Dufour, co-fondatrice de Datafarm. A cela s’ajoute 26% de GES émis par l’agroalimentaire. »

Datafarm rapproche ces deux univers, le numérique et l’agricole, pour créer une énergie neutre pour l’environnement. L’entreprise s’appuie sur une technologie existante, la méthanisation en cogénération.

A partir des biodéchets agricoles, à savoir des effluents d’élevage, des Cive (cultures intermédiaires à vocation énergétique), ou autres déchets verts, le méthaniseur fabrique du biogaz. Cette production génère de l’électricité et de la chaleur.

« Nous, ce que nous ajoutons, c’est le bloc du froid, produit par la chaleur fatale du moteur* et le data center qui utilise l’électricité et le froid », complète Gabrielle Dufour Même climatisé, ce data center qui fonctionne 24h/24h, produit de la chaleur. Celle-ci est entièrement restituée à l’agriculteur pour ses besoins en chauffage. 

« Nous fermons ainsi le cycle de la méthanisation. Rien ne se perd. Grâce à notre solution, le rendement électrique d’un méthaniseur en cogénération passe de 40 à 80%. »

Pour l’agriculteur, l’installation d’un data center à la ferme, c’est la promesse d’un complément de revenus et l’amélioration de son bilan carbone.

« Nous payons un loyer pour installer nos machines dans un bâtiment. Nous achetons l’énergie et même du carbone séquestré », précise Gabrielle Dufour. Autre avantage : l’accès à l’internet haut-débit. « La fibre est une condition sine qua non à l’installation d’un data center. Nous amenons dont le haut-débit dans des zones qui sont, jusqu’ici, peu ou mal équipées. Quelque part, nous participons à la revitalisation des territoires ruraux. »

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