bandeau_pub

Les fidèles de Tech Elevage

Sept élevages ont été récompensés de leur fidélité à Tech Élevage, lors de la dernière journée du salon. Ils étaient présents dès la première édition en 2013. Le Gaec Bocalim de Treize-Vents, en race limousine ; Gaec Bournigal aux Herbiers, en race parthenaise ; Gaec Bauchet aux Landes-Genusson, en race blonde d’Aquitaine ; Les Arpents au Château-d’Olonne, en montbéliarde ; Le Printemps au Poiré-sur-Vie, en prim’holstein ; en race charolaise, Gaec Richard de Saint-Révérend et Gaec Thomas de Port-Saint-Père (44).

« C’est forcément motivant pour un petit syndicat de race (NDLR : limousine) comme le nôtre de se retrouver une fois par an », souligne Sylvain Rousseau, un des cinq associés du Gaec Bocalim. L’élevage de Treize-Vents (300 vêlages) est reparti cette année avec trois prix en femelles bouchères, toutes vendues.

Valoriser le local

« Un tel concours permet de bien valoriser nos animaux avant les fêtes de fin d’année et donc de mettre l’accent sur la production et l’achat local », remarque Emmanuel Bauchet, un des trois associés du Gaec Bauchet (150 vêlages en blondes d’Aquitaine) dont les bêtes sont aussi habituées aux rings de Cholet (49) et Bressuire (79).

« Pour nous Tech Élevage est une vitrine où l’on met en avant nos charolais adultes, explique Damien Thomas (Gaec Thomas, Port-Saint-Père, 44), chaque année on essaie de sortir des lots d’ensemble afin d’inciter les éleveurs à venir jusqu’à nous, à la ferme, pour acheter nos veaux reproducteurs ». L’exploitation de Loire-Atlantique (160 mères inscrites au Herd Boock charolais) présentait huit animaux en compétition à cette dixième édition de Tech Élevage : quatre veaux (trois récompenses dont le prix des jeunes éleveurs charolais Ajec) ; quatre adultes (dont Infinity, championne pour la deuxième année, et Ravissant, champion jeune taureau).

« Il n’y a plus de concours reconnu par le Herd Book en Loire-Atlantique, celui de Tech Élevage est désormais le plus proche de chez nous », rappelle Damien Thomas se souvenant aussi de la participation de ses associés au charolais Arc Atlantique depuis les années 1990.

Agreen Proto : 5 innovations à destination de l’agriculture

Des solutions innovantes, originales et pertinentes. C’est l’ADN d’Agreen Proto, le concours d’innovations ouvert aux exposants de Tech Élevage. La proximité, c’est ce qui définit Agreen Proto. C’est pourquoi, en 2022, le concours devient le prix Jacques Audureau, en l’honneur de ce grand homme de l’agriculture vendéenne.

Comme à l ’accoutumée, chaque candidat dispose de cinq minutes pour présenter son projet et convaincre le jury lors du temps de questions. Le jury était présidé par Aliénor Guihaumon, responsable du Centre de ressources en innovation chez Oryon. Tous les ans, Agreen Proto est une source d’innovations et de nouveautés dans le secteur de l’élevage et de l’agriculture au sens large.

Les 5 projets:

  • Le premier à se lancer est DNL85, spécialisé dans le bâtiment d’élevage. Cette entreprise a présenté son prototype de râteau spécialement conçu pour rainurer le béton frais. « Ça permettra un gain de temps et d’argent aux éleveurs
    lors de la construction de leur sol. En plus, le sol sera non glissant et facile à nettoyer. »
  • Le second candidat à prendre la parole est l’entreprise Pentabiol avec sa nouvelle gamme d’aliment enrichi en postbiotiques qui « permet le rééquilibrage du microbiote, une meilleure assimilation de l’aliment donc de meilleures performances ».
  • France Aliplus prend ensuite la parole et présente son système de couverture de silo sans bâche plastique grâce à l’utilisation de céréales de la ferme « aliplusées. Ce sont des céréales qui se conservent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Elles protègent ainsi les silos tout en améliorant la qualité des produits finaux (moins de cellules dans le lait et augmentation du persillé) et en réduisant son empreinte environnementale ».
  • L’avant-dernière innovation est présentée par Elvéo, société de montage de bâtiment hors-sol, qui propose une toute nouvelle buse de désinfection, avec dos d’âne, de véhicules. « La buse de nettoyage permet de conserver
    la biosécurité des élevages et des sites comme les abattoirs en seulement 30 secondes pour les véhicules légers et 45 pour les poids lourds. »
  • Le dernier à pitcher, c’est Kuhn avec sa mélangeuse automotrice autonome Aura. Cette dernière « dispose d’un module de désilage embarqué inédit et se déplace au sein de l’élevage, entre les différents stocks fourragers et les animaux, par GPS. Elle permet aux éleveurs de se libérer au maximum du temps d’astreinte que représente l’alimentation ».

Le jury a choisi de distinguer Aliplus France pour son impact sociétal avec la suppression du plastique et pour son côté simple mais pour autant très ingénieux et différenciant. Le vainqueur remporte la somme de 1 500 € de la part d’Oryon.

Une deuxième édition du Forum instant jeunes agris réussie

Ce mardi, lors du premier jour du salon Tech Élevage, les Jeunes agriculteurs ont accueilli plus de 200 élèves issus de formations agricoles, du bac pro au BTS en passant par les CS. Au programme de cette journée sur le thème de l’installation : une conférence témoignage sur le parcours à l’installation avec Mathis Delaire, installé en 2021 à Mouilleron-le-Captif, et Harmonie Sarrazin, conseillère Installation à la chambre d’agriculture ; et des visites guidées des élèves auprès des professionnels partenaires de l’installation (Crédit agricole, chambre d’agriculture, UPTEA conseil, Cavac, Banque populaire, FDSEA, SR, AS 44-85, Terrena, Safer, Crédit mutuel et Cer France).

La conférence, proposée le matin et l’après-midi sous le même format pour permettre au maximum d’élèves d’y assister, a également été un grand succès. Jeunes et professionnels ont apprécié de bénéficier d’un retour d’un jeune installé, sa vision et son vécu de l’installation agricole.

Les écoles agricoles présentes ont apprécié le format de la journée. La possibilité de rencontrer différents professionnels et surtout le témoignage de Mathis ont énormément intéressé les élèves et leurs encadrants. Cela a permis aux jeunes de pouvoir penser et repenser leurs projets d’installation. Un premier jour qui a lancé le forum sur de bons rails pour les deux journées suivantes : transmission le mercredi, et emplois et métiers le jeudi.

Tech Elevage 2022 – Résultats des concours Parthenais

Retrouvez le palmarès 2022 de la race parthenaise.

Félicitations à tous les éleveurs.

Palmares_Race_Parthenaise_2022-1

« Le défi : rester maître de son avenir »

Il pleut sur ce dixième Tech Élevage et c’est sans doute un bon signe en 2022 ! « Fier d’être éleveur », c’était le thème de cette édition anniversaire aux notes positives et aux chiffres records avec plus de 700 animaux présents.
Elle affichait aussi plusieurs nouveautés : la participation d’une délégation wallonne et le parrainage de la Foire agricole internationale de Libramont en Belgique (qui accueille près de 200 000 visiteurs par an) ; un pôle exclusivement dédié au machinisme ; et la première tenue du concours régional de la race parthenaise à Tech Élevage.

Autre spécificité, le cru 2022 a été introduit par une table ronde demandant comment transmettre la fierté d’être éleveur ? Une question fil rouge posée par l’animateur de ce temps fort inaugural, Jordy Bouancheau, ancien président JA 85 et actuel administrateur national JA. Pour y répondre, il a interrogé Yves Le Morvan, responsable Filières et marchés à Agridées (think tank dédié à l’agriculture), et François Beaupère, président de la chambre d’agriculture Pays de la Loire (et agriculteur angevin). Il s’agissait, dans ces échanges, d’interroger les leviers de l’installation, de la transmission et de les appréhender face aux évolutions structurelles de l’agriculture.

Mutation des profils

Les participants ont insisté à plusieurs reprises sur la mutation nette du profil des jeunes installés ou de ceux qui aimeraient y accéder en Pays de la Loire : une moyenne d’âge de l’installation aidée autour de 29 ans ; 38 % des porteurs de projets en installation aidée sont non issus du milieu agricole ; 39 % ont un diplôme égal ou supérieur au BTS ; 22 % sont des femmes* ; etc. Un tableau désormais connu. Reste à bien intégrer et assimiler cette reconfiguration. « Il y a donc aujourd’hui des agriculteurs qui n’avaient pas l’agriculture comme passion initiale mais qui l’ont acquise, retraduira Yves Le Morvan. Tous ces jeunes (et moins jeunes !) qui viennent vers l’agriculture, il faut les accompagner dans la professionnalisation de leur projet (…) Cela implique, entre autres, aussi, de sensibiliser les cédants à l’acceptation d’un autre avenir pour leur exploitation pas forcément dans la continuité de leurs productions », dira également François Beaupère.

Les intervenants ont également insisté sur les nécessaires nouvelles compétences à mobiliser chez les chefs d’exploitation. Pour Yves Le Morvan, clairement, « la mère des batailles, c’est le climat qui change radicalement et ça, il faut l’avoir bien en tête avant l’installation, dès sa formation, dans ses compétences même : il faut former scientifiquement aux enjeux climatiques pour que les exploitants puissent faire évoluer leurs entreprises. C’est la clef. C’est le plus grand enjeu de l’agriculture selon moi ! ». L’expert pointera encore la nécessité « d’améliorer la connaissance et l’action des agriculteurs dans la contractualisation car le défi de l’agriculteur, c’est bien
celui-ci : rester maître de son avenir et de ce qu’il veut en faire ».
Hervé Pillaud, président de Tech Élevage, avait justement dit, en lançant cette dixième édition : « Ce n’est pas le passé qui donne du sens mais la soif de se mobiliser pour le futur. »

* Concernant les personnes se présentant au Point accueil installation, en 2021 en Pays de la Loire : 64 % sont non issues du milieu agricole ; 33 % sont des femmes ; 24 % sont ingénieurs ou ont un BTS.

Deux des fermes expérimentales de la région proposent à Tech Élevage leurs essais en cours.

FERME EXPERIMENTALE DE THORIGNE D’ANJOU- La conduite des bœufs de la fourche à l’assiette

L’autonomie alimentaire complète (MS, UF, PDI) est un objectif prioritaire sur la ferme. Elle s’appuie sur : une stratégie globale cohérente sur le système bovin viande bas carbone : limiter l’improductivité du troupeau, maintenir un chargement adapté au potentiel des sols ; des recherches qui visent à allonger les périodes de pâturage (pâturage hivernal, foin sur pied et bale-grazing) de manière à limiter l’empreinte environnementale ; le test et la mise en place de mélanges fourragers productifs et robustes dans un assolement diversifié répondant aux contraintes d’évolutions climatiques : des prairies à flore variée, des associations céréales/protéagineux récoltées en ensilage et/ou grains, des protéagineux et des itinéraires techniques innovants comme l’implantation de prairies sous couvert pour s’adapter au changement climatique.
L’objectif de l’élevage est avant tout de produire de la viande bovine biologique « finie » correspondant aux attentes de la filière et in fi ne du consommateur. Les travaux de recherche sur la production de viande bovine vont dans ce sens avec des problématiques attraits à la valorisation des mâles et à la fi nition des bovins dans l’optique de mettre en place des itinéraires techniques bas carbone. Cet objectif s’appuie sur deux principaux axes : tout d’abord une stratégie de conduite d’élevage rigoureuse avec une double période de vêlages stricte sur septembre/octobre et mars/avril combinée à un taux de renouvellement élevé qui permet de : maîtriser les IVV ; limiter les risques sanitaires ; conduire un premier vêlage à 24 mois ; obtenir une régularité des sorties ; réformer des vaches jeunes à potentiel d’engraissement plus élevé. Puis le test et la mise en place de conduites alimentaires adaptées : optimisation du pâturage, rations hivernales à base de fourrages diversifiées et équilibrés, des travaux sur la phase de finition en lien avec des problématiques d’efficience alimentaire, de qualité de carcasse et de qualité organoleptique de la viande.
La conférence sera l’occasion de vous présenter plusieurs résultats de travaux de recherche autour de la conduite des bœufs de la fourche à l’assiette. Une production qui présente de nombreux avantages et qui pourrait potentiellement répondre aux nombreux enjeux de demain auxquels les systèmes Bovin viande seront confrontés.

Mardi 15 novembre
De 11 h 15 à 11 h 45
Hall B (espace Conférences)


FERME EXPERIMENTALE DES ETABLIERES – L’arbre comme ressource pour l’élevage bovin allaitant

Depuis l’automne 2020, la ferme expérimentale des Établières travaille à identifi er et étudier les impacts positifs de l’arbre en élevage bovin allaitant. En effet, dans le contexte de réchauffement climatique que nous connaissons, l’arbre s’avère être un véritable allié de l’éleveur. Il peut être à tour de rôle abris, fourrage, litière, réservoir de biodiversité… À condition de maintenir une gestion raisonnée de la ressource arbustive. Fort de tout cela, la ferme s’appuie sur ses 32 km de haies en gestion ainsi que sur des plantations récentes et à venir pour mesurer les apports réels de l’arbre dans un système bovin allaitant.
Les études sont, dans un premier temps, orientées sur :

  • L’arbre fourrage : depuis quelques années, les étés sont de plus en plus chauds et secs. Ces conditions météorologiques limitent la disponibilité en herbe pour les bovins au pâturage et conduisent les éleveurs à affourrager de plus en plus tôt les animaux. En étudiant l’apport fourragé potentiel de l’arbre nous cherchons à savoir dans quelle mesure il peut permettre de limiter la consommation précoce des stocks initialement prévus pour l’hiver.
  • L’arbre litière : la paille, traditionnellement utilisée comme litière en élevage bovin, est une ressource impactée par le réchauffement climatique. D’autres ressources, comme le bois, peuvent être des alternatives à son utilisation. De ce fait, depuis 2020, nous conduisons plusieurs lots sur litière bois durant toute la période d’hivernage. Ces lots sont menés en parallèle de lots sur litière paillée afin de pouvoir être ensuite comparés.

D’autres apports de l’arbre seront étudiés sur un pas de temps plus long grâce notamment à des diagnostics initiaux réalisés sur les parcelles d’agroforesterie qui pourront être comparés avec des diagnostics futurs.

Mercredi 16 novembre
De 11 h à 11 h 30
Hall B (espace Conférences)

Les concours bovins, ovins et caprins pour les jeunes juges

Mardi 15 novembre, la jeunesse sera présente dans les allées du salon Tech Élevage grâce à la tenue du Concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ), qui verra s’affronter des élèves des établissements d’enseignement agricole de Vendée. Le Concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ) vendéen se déroulera lors du salon Tech Élevage à La Roche-sur-Yon mardi 15 novembre. Nathan Potier, du Centre de formation des apprentis (CFA) du Lycée Nature, est cette année le maître d’œuvre départemental et coordonne ce concours qualificatif pour l’épreuve nationale, dans le cadre du concours général agricole du Salon de l’agriculture de Paris, prévu en février-mars 2023. Ce concours concerne les meilleurs jeunes pointeurs, actuellement élèves dans les établissements d’enseignement agricole de Vendée (lire encadré ci-dessous).

« On aura le Trophée du meilleur pointeur (TMP) pour les équins, les ovins, les caprins et un Trophée du meilleur pointeur de race (TMPR) pour les bovins : le charolais et le parthenais pour la viande et le holstein, le montbéliard et le normand pour le lait. Cela fait trois ans de suite qu’on propose le TMPR pour les vaches normandes. Cette année, on espère avoir de nouveau une dérogation pour ce TMPR normand. Car il faut avoir cette dérogation cinq années de suite pour pouvoir l’inscrire définitivement au concours. »

Les TMP ovins et caprins et TMPR se dérouleront mardi 15 novembre, en commençant par les parthenaises qui seront ensuite présentées en concours toute la journée par leurs éleveurs. La remise des prix se fera devant le stand des Jeunes agriculteurs. Selon les races et les espèces, l’épreuve compte entre 15 et 25 postes à évaluer : comme la largeur du mufle ou bien la distance entre le plancher et le jarret, chez la vache laitière pour voir si sa mamelle est descendue ou non. Les juges, professionnels, sont eux-mêmes des spécialistes très pointus : salariés dans des syndicats de race ou dans des organismes de sélection.

Les candidats au concours sont présélectionnés au mérite, au sein de leur établissement, par des éliminatoires pour conserver les meilleurs. « Cette année, on est contraint par les chauffeurs de bus, explique Nathan Potier. Les établissements scolaires ne peuvent pas arriver dès 9 h ni repartir à 17 h comme précédemment. On a dû concentrer les épreuves sur le milieu de la journée (de 9 h 30 à 15 h 30), ce qui fait qu’on va aussi limiter le nombre de jeunes par établissement et aussi par concours : cinq jeunes par TMP et par établissement. Soit au total, entre quarante et cinquante participants, sans doute. »

Les établissements participants
Pour ce TMPR, tous les établissements d’enseignement agricole de Vendée sont invités à présenter leurs meilleurs élèves souhaitant concourir, avec une participation limitée à cinq élèves par établissement. On devrait donc retrouver les lycées agricoles comme le Lycée Nature et Les Établières à La Roche-sur-Yon, le lycée de Luçon-Pétré, ainsi que le CFA Nature de La Roche-sur-Yon, les deux maisons familiales rurales de Venansault et Bournezeau, l’Institut rural (Iréo) des Herbiers.

Les autres écoles présentes sur le salon
Durant les trois jours du salon, des élèves de l’école des Établières et du Lycée Luçon Pétré vont donner un coup de main aux éleveurs pour tout ce qui concerne le soin aux animaux.

Un concours des bouchères 2.0

Portée par la section Viande bovine de la FDSEA de Vendée, la vente des femelles bouchères aura lieu mardi 15 novembre en fi n d’après-midi, et se conclura par la soirée des éleveurs sur le grand ring le soir

Dans le cadre du salon Tech Élevage, la section Viande bovine de la FDSEA de Vendée organise la dixième édition du concours-vente de femelles de qualité bouchère. Ce concours-vente est organisé en collaboration avec les syndicats des quatre races allaitantes dominantes de Vendée (charolaises, blondes d’Aquitaine, limousines et parthenaises), Bovin croissance Sèvres Vendée conseils et la chambre d’agriculture des Pays de la Loire.

Le Label rouge mis à l’honneur

« Cette vente sera l’occasion de présenter des animaux d’exception issus de cheptels vendéens qualifiés Label rouge », détaillent Thierry Robin et Régis Guibert, co-présidents de la section Viande bovine. En effet, seuls des animaux Label rouge pourront concourir. « La sélection des animaux est réalisée en collaboration avec les syndicats de race sur proposition des éleveurs. L’objectif est d’offrir une vitrine du savoir-faire de notre élevage départemental avec rigueur et professionnalisme, poursuivent les coprésidents de la section. On ramène de la valeur, et on montre notre savoir-faire ! ».

En partenariat avec Vendée qualité, la majorité des 57 femelles bouchères présentées sera Label rouge Bœuf fermier de Vendée, même si d’autres labels pourront être ponctuellement présents comme celui des parthenaises.

Habituellement suivi des deux soirées dites « de Vendée qualité » et « des éleveurs », soirées jusque-là distinctes, la FDSEA et Vendée qualité organisent cette année une seule grande soirée commune, sur le grand ring. « Nous sommes heureux de tenir cette soirée en commun, se félicite Lionel Gréau, président de Vendée qualité.

Nous travaillons ensemble toute l’année pour mettre en valeur les animaux vendéens, différemment mais avec les mêmes finalités. Il semble donc normal de profiter ce moment convivial ensemble aussi ! ».

Les animaux se destinent aux tables des fêtes de fin d’année. « C’est un excellent support de communication pour la reconnaissance du savoir-faire de nos éleveurs. Les bouchers de toutes les structures pourront bien sûr communiquer sur ces animaux avec les plaques de concours, mais également sur les réseaux sociaux, et localement avec les éleveurs du coin. Le but, c’est aussi de créer du lien entre chaque acteur de la filière », témoigne Régis Guibert.

VENTE DES FEMELLES BOUCHÈRES
Mardi 15 novembre
16 h : Jugement
17 h 30 : Annonce des résultats – Chapiteau des éleveurs
19 h : Remise des prix – Hall C1 (Grand ring)

VENTE D’AGNEAUX LABEL ROUGE
Mardi 15 novembre à partir de 16 h 30
Vente de 32 lots de trois agneaux mâles à destination des boucheries de notre région. Ces lots de qualité proviennent d’une vingtaine d’élevages, tous inscrits dans la démarche Label rouge. Vente sponsorisée par Vendée qualité et organisée par le groupement Ovicap et la chambre d’agriculture..

Un record de participation… animale

On frise les records d’inscriptions d’animaux pour les concours de race et présentation organisés au cœur de Tech Élevage. En charge de l’organisation cette année, Bertrand Merlet pousse les murs pour accueillir les concurrents.

Combien y aura-t-il de concours de race en novembre à Tech Élevage ?

Bertrand Merlet : Beaucoup. À la fois en races allaitantes et en races laitières. Pour les premières, la race parthenaise lancera les compétitions du salon dès mardi 15 novembre, avec son concours régional. 80 animaux sont d’ores et déjà inscrits (soit le double des années passées). Viendra ensuite mercredi 16 le concours départemental de la race charolaise, largement ouvert avec 273 animaux inscrits (soit 50 de plus que l’an dernier), en provenance du Grand Ouest : de la Normandie à la Charente, en passant par le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres. Puis ce sera le concours départemental de la race limousine, dans la matinée du jeudi 17.

Pour les laitières, les prim’holsteins sont environ 100 inscrites au concours interdépartemental mercredi 16, suivies le même jour du concours des montbéliardes (35 animaux). Avec le nombre en hausse des animaux présents, il va nous falloir agrandir les chapiteaux et augmenter les stalles : pour loger toutes ces bêtes car il y a un regain chez les éleveurs pour participer à cette dixième édition de Tech Élevage. La dynamique du salon plaît et, après les deux années blanches dues au Covid, on sent que les gens ont envie de montrer leurs meilleures bêtes, avec un retour en masse pour ce salon.

Les concours devront s’enchaîner relativement vite sur le ring ; la gestion du temps sera rigoureuse pour que chaque race puisse se présenter sans anicroche et sans perdre de temps.

Y aura-t-il des présentations de races comme on a pu en voir dans les éditions précédentes ?

Oui, bien sûr. Notamment avec les éleveurs de la race blonde d’Aquitaine qui reviennent en 2022 avec une sélection d’une douzaine de bovins, jeudi 17. S’ajoutent cinq vaches normandes. Nous verrons cette année des présentations de races inédites et à effectifs plus restreints en Vendée : avec deux spécimens de la race bazadaise (d’un élevage vendéen) ; deux aubrac (allaitantes) ; trois vosgiennes (laitières) et deux jersiaises. Sans oublier la vente aux enchères des femelles bouchères qui devrait compter 57 animaux. Il y aura en outre 96 agneaux de boucherie présentés.

À propos, parlez-nous des concours ovins et caprins, prévus lors du salon ?

Pour les ovins, on a inscrit 36 animaux pour les concours dans huit races : lacaune, mouton vendéen, suffolk, bleu du Maine, mouton charollais, rouge de l’Ouest, charmoise. Du côté des chèvres, ce seront une quarantaine de spécimens (saanens et alpins) qui seront présentés par une dizaine d’éleveurs et soumis à l’appréciation des juges.


Le prix Coup de cœur du public

Grande première pour 2022, la mise en place d’un prix Coup de cœur du public, qui permettra aux visiteurs de voter pour leurs animaux favoris parmi les concurrents distingués en concours. Chacun sera donc invité à désigner le taureau, la vache, la génisse ou l’animal jeune ou moins jeune qu’il préfère, dans les races de vaches allaitantes et laitières. À partir d’un QRCode affiché sur l’écran du ring ou à retrouver sur le catalogue du salon, les gens voteront sur leur portable pour leur chouchou, en un temps défini et en « deux clics » ! L’éleveur ainsi « élu » recevra une plaque spécifique à cette récompense.