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TechElevage :  Le retour des animaux sur le ring

Concours animaux. Après une année blanche pour cause de Covid, les animaux de Tech Élevage seront de retour sur le ring. En coulisses, les syndicats de race se mobilisent.

Côté concours, les organisateurs attendent près de 300 charolaises, 55 prim’holstein, 50 parthenaises (participation en hausse en raison de l’absence de concours départemental), entre 60 et 90 montbéliardes, 20 limousines et 70 femelles bouchères.

Comme d’habitude, une présentation d’autres races laitières (normandes, jersiaises et simmental) est programmée.

En raison de son succès, la vente aux enchères dématérialisée des charolaises est reconduite. Côté ovin, 50 animaux d’élevage et 54 de boucherie vont concourir. Pour les caprins, l’absence de concours à Capr’inov devrait sans doute dynamiser les effectifs.

Enfin, Julien de Normandie, ministre de l’Agriculture, devrait inaugurer cette 9e édition.

Pratique. Concours animaux : inscriptions avant le 10 octobre. Pas de changement dans le règlement sanitaire : pass sanitaire obligatoire.

Bassin de stockage agricole : une membrane d’étanchéité durable et écologique

La géomembrane en EDPM, un caoutchouc synthétique, s’utilise aussi bien en bassins d’irrigation, fosses à lisier ou dans la méthanisation. Inerte à l’eau, cette bâche d’étanchéité très élastique résiste aux UV et variations de température. Voici ce qu’il faut retenir de l’exposé de Mathieu Coignet, chargé de communication pour Sodaf Géo Etanchéité. Un événement organisé en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole.

En France, il existe deux grandes familles de membrane d’étanchéité pour bassin agricole : les thermo-soudées (PVC, PEAG…) et les géomembranes en EPDM*, une sorte de caoutchouc synthétique dont la consistance se rapproche d’une chambre à air. L’Américain Firestone en est le leader mondial. Et c’est une société vendéenne, la Sodaf Géo Etanchéité (filiale de la Codaf) qui en est le distributeur et le poseur exclusif pour la France.
En agriculture, ses usages sont multiples : bassin d’irrigation, fosse à lisier, méthanisation.

« Elle tolère des PH négatifs et affiche une très bonne résistance aux attaques chimiques, explique Mathieu Coignet, chargé de communication pour le groupe Codaf. Cette géomembrane en EPDM est inerte à l’eau. Sa matière élastomère ne va ni polluer ni changer la composition des liquides stockés dans les bassins. Autrement dit, ses composants ne se dégradent pas dans le temps et ne vont pas migrer dans l’eau. »

Cet ouvrage écologique, certifié Asqual**, a une durée de vie de 30 à 50 ans.  Grâce à sa haute élasticité, cette membrane d’étanchéité s’adapte à de nombreux sols et supports. « Elle accepte une déformation jusqu’à 300% et reprend ensuite sa forme initiale. Elle peut ainsi épouser les aspérités du sol et accepter des mouvements de terrains sans risque de se déchirer. Et si jamais elle s’abîme, elle se répare facilement. Pas besoin d’enlever puis de réinstaller la membrane. Une fois le bassin vidé, il suffit de poser un patch là où il y en a besoin », souligne Mathieu Coignet.

Autre propriété à retenir : ces géomembranes en EPDM résistent aux UV et variations de températures, ce qui n’est pas le cas des membranes PVC. « Nous faisons aussi bien ce dispositif pour des bassins de rétention d’eau dans une station de ski que pour un bassin d’irrigation d’une exploitation agricole du sud-ouest de la France. »

* EPDM : Éthylène-propylène-diène monomère.

** La membrane EPDM de Firestone est la seule certifiée Asqual. Cette certification indique que le produit répond à des normes environnementales et de sécurité strictes.

Revoir l’exposé

Ecouter en podcast.

Le grand show des montbéliardes à TechÉlevage

Concours. Mercredi 17 novembre, TechÉlevage accueille l’Interrégional montbéliard : 25 ans que l’événement n’avait pas eu lieu en Vendée. Olivier Forgerit, président du syndicat Vendée montbéliarde, est ravi. 

>> L’interrégional montbéliard à TechÉlevage : c’est une belle vitrine pour la race ?

Olivier Forgerit :
Oui, complètement, surtout que le dernier Interrégional montbéliard en Vendée, c’était en 1996. TechÉlevage est un grand salon agricole. A l’Ouest, c’est celui qui offre la plus large vitrine à la race montbéliarde avec trois fois plus d’animaux présents par rapport au Space. La date est bien positionnée : les travaux dans les champs sont normalement terminés, même si notre département est conçu de zones agricoles bien différentes. C’est l’événement parfait pour communiquer autour de la montbéliarde, seconde race laitière en France.

>> Pourquoi ?

O.F. : La race montbéliarde est certes la race laitière qui réussit à maintenir le mieux ses effectifs. Mais depuis 2017-2018, nous observons une érosion du nombre des élevages vendéens. Les raisons ? Départs à la retraite non remplacés, changement de production ou de métier… Pourtant, la montbéliarde se valorise beaucoup mieux à la réforme et par la voie mâle que d’autres races. Elle s’exporte aussi très bien.

>> Comment se déroule l’interrégional ?

O.F. : Les vaches sont présentes tout au long du Salon mais le concours a lieu mercredi 17 novembre de 12h à 17h sur le grand ring. Nous attendons entre 60 et 90 animaux venant des Pays de la Loire, Bretagne, Normandie et Poitou-Charentes. Quatre régions sur le ring : c’est inédit. On va essayer de faire un grand show.

La race montbéliarde participe aussi au Trophée des jeunes pointeurs le mardi. C’est important parce que certains de ces lycéens vont croiser pour la première fois une montbéliarde et s’y intéresser. Parmi eux, peut-être de futurs éleveurs de cette race…
Article à retrouver dans la Vendée Agricole du Vendredi 24 septembre. 

Le B.A.BA des certifications environnementales

Conférence. Parcours carbone, haute valeur environnementale (HVE) ou paiement pour services environnementaux (PSE) : quatre experts et témoins posent les bases de ces certifications et en précisent les enjeux lors de ce rendez-vous organisé en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole.

Les agriculteurs subissent de plus en plus les effets du dérèglement climatique. Produire de façon durable tout en respectant les attentes sociétales et les réglementations se révèle un véritable défi. Pour les accompagner sur ce chemin de la résilience, différentes certifications environnementales existent.

Le parcours bas carbone

La stratégie nationale bas carbone vise la neutralité carbone en 2050. Pour arriver à cette neutralité, toute émission de gaz à effet de serre (GES) doit être compensée par des puits de carbone (prairie, haies, arbres…).

En agriculture et sylviculture, seconds pourvoyeurs de GES après les transports, l’objectif est de passer de 86 millions de tonnes d’émissions brutes à 48 millions. Dans cette optique, les élus de la Région Pays de la Loire ont initié en 2018 un parcours bas carbone à destination des éleveurs laitiers et allaitants. Trois dispositifs existent.

« La Ferme bas carbone prévoit de réduire les émissions de GES à l’échelle régionale d’ici 2025 : de – 20 % en bovin lait et de -15% en bovin viande », explique Jérôme Pineau, responsable Carbone au sein de la chambre d’agriculture Pays de la Loire.

Second levier : l’association France Carbon Agri. A ce jour, cette structure agrégatrice de carbone aide 196 éleveurs ligériens à vendre leurs crédits Carbone sur le marché national à un prix rémunérateur.

A cela s’ajoute un troisième dispositif : les Bons diagnostics Carbone, à destination des jeunes installés depuis moins de cinq ans, toutes filières confondues. « Ces trois dispositifs ont en commun de proposer un diagnostic initial GES sur l’exploitation, de favoriser la biodiversité et le stockage carbone à travers un plan d’actions et de formations. »

Haute valeur environnementale

Initiée en 2012, la certification HVE se développe fortement depuis 2018 suite aux États généraux de l’alimentation et de la loi EGAlim. La certification HVE, c’est la promesse d’une « agriculture vertueuse qui intègre et développe la biodiversité dans la conduite d’exploitation, limite au maximum les intrants pour une agriculture plus autonome et respectueuse des sols. » *

A ce jour, 1500 exploitations ligériennes sont certifiées HVE. « Nous formons les agriculteurs pour les aider à se préparer sereinement à cette certification, indique Alain Treton de la chambre d’agriculture Pays de la Loire. La seconde étape, c’est un audit de l’exploitation. Ensuite, place à un suivi annuel des différents indicateurs avec un accompagnement technique pour sécuriser et renforcer leur engagement HVE. »

Des services environnementaux rémunérés

Les PSE ou paiements pour services environnementaux sont un outil innovant au service de la transition écologique et en faveur des écosystèmes locaux. L’agence de l’eau Loire-Bretagne a retenu sur sa zone 28 dispositifs pour la période 2021-2026 dont celui de la communauté de communes du Pays de Pouzauges. Quinze agriculteurs y participent.

« Nous avons décidé d’expérimenter ces PSE autour du maintien de l’élevage pour plusieurs raisons, explique François Papin, conseiller environnement au sein de la collectivité. Préserver l’élevage, c’est stocker du carbone. C’est entretenir le paysage, préserver la biodiversité et les ressources en eau et c’est aussi apporter de la cohérence à notre projet de territoire. »
« Maintenir l’élevage, c’est aussi vouloir maintenir des actifs, complète Dominique Blanchard, vice-président du Pays de Pouzauges en charge de la transition agricole et écologique. Or, aujourd’hui, on manque de jeunes pour s’installer. Vu les difficultés, le métier ne fait plus envie. Ces PSE arrivent donc au bon moment et vont pourvoir rémunérer au juste prix les agriculteurs pour les services rendus en faveur de l’environnement et de l’intérêt général. »

* Source : Association nationale pour le développement de la Haute valeur environnementale.

Revoir en vidéo.
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L’agriculteur, premier acteur de son environnement

Connaître les différentes certifications environnementales et produire de façon durable : du 14 septembre au 5 octobre, l’environnement est au coeur de notre programme de conférences et exposés.

De janvier à juin 2021, le salon Tech’Élevage, en lien avec le Sommet international de l’innovation agricole, s’est adapté au contexte sanitaire en vous proposant une série de rendez-vous en ligne, disponibles en vidéo et podcast.

Dès le 14 septembre, l’aventure continue autour de l’environnement.

Produire de façon durable dans le respect les différentes réglementations. Faire face aux aléas climatiques, tout en répondant à des attentes sociétales toujours plus fortes… Les agriculteurs, premiers acteurs de leur environnement et pivots essentiels du développement durable, font chaque jour preuve de résilience pour s’adapter à ces enjeux. Et s’y retrouver dans cet univers en pleine mutation se révèle un véritable défi. Éclairage en quatre volets tout au long de ce mois de septembre.

Programme : mode d’emploi

Quelles sont aujourd’hui les différentes certifications environnementales et comment réduire son empreinte carbone au sein de son exploitation ? Cette première conférence s’ouvrira sur une présentation du parcours bas carbone pour les fermes laitières et allaitantes ligériennes.

Puis,la chambre d’agriculture Pays de la Loire reviendra sur la HVE (haute valeur environnementale). Depuis 2012, cette certification répond au « besoin de reconnaître les exploitations engagées dans des démarches particulièrement respectueuses de l’environnement »*.

Enfin, direction l’intercommunalité du Pays de Pouzauges où il y a 18 mois les PSE (paiements pour services environnementaux) ont été mis en place. Objectif : accompagner la transition agricole et maintenir l’élevage, tout en répondant à des enjeux environnementaux bien précis (ressources en eau, biodiversité, préservation des sols…).

  • Mardi 21 septembre, exposé, 11h30 : « Bassin de stockage agricole : la durabilité environnementale des géomembranes en EPDM »

Zoom sur les géomembranes en EPDM distribuées par la société vendéenne Sodaf Géo Étanchéité (filiale de la Codaf). Destinées à différents types de bassins de stockage agricoles, irrigation mais aussi lisier et méthanisation, ces membranes d’étanchéité très élastiques s’adaptent à tous types de sol. Elles résistent aux U.V. et aux variations de température, sans polluer ni changer la composition des liquides stockés dans le bassin.

  • Mardi 28 septembre, conférence, 11h30 : « Réserves d’irrigation : contexte réglementaire, enjeux et bénéfices pour la biodiversité »

Cette conférence fera le point sur le contexte réglementaire pour créer une réserve d’irrigation et les enjeux du stockage hivernal de l’eau.  Elle s’intéressera également à l’intérêt biologique de ces bassins et leurs liens avec le sol. Jusqu’ici, nous savions peu de choses sur le sujet. En Maine-et-Loire, les partenaires du réseau Arbre** ont donc élaboré un guide de sept bonnes pratiques pour favoriser la biodiversité d’une réserve d’irrigation.

  • Mardi 5 octobre, exposé international, 11h30 – « Présentation du projet Interreg Zéro Phyto »

Ce mois de l’environnement s’achèvera autour des alternatives phytosanitaires, en France et Belgique avec la découverte du projet Interreg Zéro Phyto. Ce projet recense et expérimente des stratégies de cultures alternatives sans pulvérisation de produits phytosanitaires. Il se focalise sur les ravageurs des productions fruits et légumes.

  • Rendez-vous disponible en replay et podcast.
  • Prochaine thématique : la production d’énergie à partir du 12 octobre.

* Source : Ministère de l’Agriculture.
** Arbre : Agriculteurs respectueux de la biodiversité et des richesses de l’environnement.