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Clément Blanchard, gagnant du prix à l’installation 2023 !

Clément Blanchard a reçu son prix mercredi soir lors de la soirée des Ambassadeurs de la ruralité, soirée organisée par Jeunes agriculteurs de Vendée et la chambre d’agriculture. Son trophée et ses lots lui ont été remis par Olivier Pechereau, responsable marchés agricoles chez Groupama Centre-Atlantique et partenaire historique du prix installation en Vendée.

Parcours scolaire

Si son parcours scolaire est entièrement réalisé au sein de l’enseignement agricole, les deux parents de Clément n’étaient pas agriculteurs. Il a fait le choix de se diriger vers le milieu de l’agriculture en commençant par un BEPA à l’Ireo de Beaupréau dans le Maine-et-Loire, son département d’origine. Il a ensuite continué avec un Bac Pro CGEA à la MFR de Pouzauges en 2012 et enfin un BTS ACSE au Landreau en 2014. Avant de s’installer, Clément a fait le choix de faire du salariat pour gagner en expérience.

S’installer en agriculture, une évidence

Quand on demande à Clément pourquoi il a souhaité s’installer, celui-ci nous répond : « Je me suis installé car ça a toujours été mon objectif de vie : entreprendre. Après huit ans de salariat en France et à l’étranger, je me senti prêt à m’installer. Le fait de pouvoir travailler pour moi avec mes animaux m’a particulièrement motivé. Et je suis fier de nourrir la population avec mes produits. »

L’installation comme point de départ

Avoir choisi la production de volailles, c’était un choix de passion pour Clément. De plus, il précise que la possibilité d’organiser son temps de travail comme il le souhaite et de pouvoir se dégager du temps pour sa famille lui a permis de confirmer son choix. Avec l’installation, les objectifs principaux étaient de pouvoir dégager un salaire décent et du temps pour la famille mais aussi et surtout d’être épanoui en élevant de la volaille. « Mes perspectives à court terme sur l’exploitation sont surtout d’essayer de pérenniser l’exploitation très fragilisée par la grippe aviaire et pourquoi pas, si l’opportunité se présente, trouver des terres à exploiter pour sécuriser mon approvisionnement en paille ».

Blondes, parthenaises ou charolaises jaugées par les jeunes juges

Cette année, le concours de jugement d’animaux par les jeunes (CJAJ) accueillait une nouvelle race pour ses épreuves passées à Tech Élevage. Les blondes d’Aquitaine ont fait leur entrée en fanfare…

Lors du concours de jugement d’animaux par les jeunes (CJAJ), les élèves des établissements d’enseignement agricole de Vendée se sont confrontés aux diverses races bovines et ovines en lice ce mardi 28 novembre à TechÉlevage. Entre trente et quarante participants avaient été retenus pour chaque épreuve, et l’ordre de remise de la feuille de notation au juge (ou à son assesseur) avait aussi son importance, notamment pour départager les ex aequo.

En commençant par la race parthenaise, les organisateurs du concours(1) jouaient sur du velours : la juge pointeuse des parthenaises, Laure Courree, technicienne chez France Parthenaise, a rapidement rappelé l’historique de la race, puis a bien pris le temps d’expliquer comment évaluer chacune des deux vaches présentées, en se basant sur la vache référente, en l’occurrence Nastasia, du Gaec Bournigal, des Herbiers. Tous les postes de ces deux bovins d’épreuve seront appréciés par les jeunes juges : « Une photo avec des notes ! », a-t-elle précisé. Pour cette race de vaches allaitantes, on tient compte de trois catégories : le développement musculaire, le développement squelettique et les aptitudes fonctionnelles.

Après la demi-heure réglementaire au cours de laquelle les candidats ont pu s’approcher des deux vaches modèles pour les observer et consigner leurs notes, ceux-ci ont rendu leurs fiches de notation.

Charolais et charollais

Il en va des bovins comme des humains : certains sont d’un tempérament lymphatique, d’autres plus sanguin. C’est ainsi qu’après les paisibles parthenaises s’est présentée une blonde d’Aquitaine très énervée qui a, de mauvaise grâce, soumis son anatomie à l’œil expert de la technicienne. Cette dernière a cependant réussi à évaluer les différents postes, propres à cette race, et à les présenter aux candidats pointeurs : développements – musculaires et squelettique – aptitudes fonctionnelles, critères auxquels s’est ajoutée la « qualité de race ».

Au cours de la matinée se sont enchaînés les concours sur les autres races : vaches charolaises, montbéliardes, holstein et mouton charollais. L’épreuve équine a eu lieu en cette même matinée à la Société hippique yonnaise.

En revanche, faute d’animaux présents en race normande et en caprin sur le salon, ces deux épreuves du concours ont été reportées au 15 décembre (résultats à retrouver dans une prochaine édition).

Ils iront à Paris !

Parmi les lauréats de ce CJAJ qui ont été récompensés de prix offerts par les partenaires, le premier de chaque épreuve se rendra à Paris, au Salon de l’agriculture. Là, les Vendéens participeront au concours national de pointage. Petite particularité pour la race prim’Holstein, qui envoie les deux premiers lauréats à ce concours. 

Voici le palmarès des lauréats, race par race :

En parthenais : Noé Calvano-Grill, du lycée Nature (1er) ; Lucas Guilloteau, de l’Iréo des Herbiers (2e) ; Noé Préau (3e) ; Charlie Drapeau, du lycée Nature (4e) ; Aurélien Mur, lycée de Luçon-Pétré (5e).

En blonde d’Aquitaine : Dylan Gerbaud, de l’Iréo des Herbiers (1er) ; Antoine Buet (2e), du lycée des Établières ; Nathan Praulet (3e) du lycée Nature ; Elliot Meunier(4e), du CFA Nature ; Bastian Remigereau (5e), de l’Iréo des Herbiers.

En charolais : Noé Calvano-Grill, du lycée Nature (1er) ; Baptiste Gourdon (2e), de l’Iréo des Herbiers ; Julien Nicou (3e), de l’Iréo des Herbiers ; Noam Pousin (4e), de l’Iréo des Herbiers ; Stanley Payraud (5e), de l’Iréo des Herbiers.

En montbéliarde : Ilan Drapeau (1er), du Lycée Nature ; Henri Saubiez (2e), de la MFR de Venansault ; Julie Retail (3e), du CFA Nature ; Aymeric Charrier—Roland (4e), de l’Ireo des Herbiers ; Nicodème Marionneau (5e), du Lycée Nature.

En prim’Holstein : Constant Dugas (1er), du CFA Nature ; Lilian Barradeau (2e), de la MFR de Venansault ; Flavie Remaud (3e), du Lycée Nature ; Hugo Voisin (4e), du lycée agricole de Luçon-Pétré ; Enzo Paris (5e), de la MFR de Venansault.

En mouton charollais (ovins) : Evan Barré (1er) du Lycée des Établières ; Angélina Dias-Da-Silva (2e), du Lycée Agricole de Luçon ; Rachel Jimenez (3e), du Lycée Nature ; Sacha Hallouin (4e), de l’Ireo des Herbiers ; Hugo Dézamy (5e), du CFA Nature.

En équin : Oliana Gaillard (1ère), de la MFR de Bournezeau ; Angelina Croci (2e), de la MFR de Bournezeau ; Ambre Charpentier (3e), de la MFR de Bournezeau ; Romance Onraed (4e), de la MFR de Bournezeau ; Robin Remigereau (5e) de la MFR de Bournezeau.

Quelques-uns des premiers lauréats, du concours de jugement d’animaux par les jeunes. Tous iront représenter la Vendée à Paris, au concours national, lors du salon de l’Agriculture.

Premiers pas sur le ring pour Glenn et sa génisse Toundra

Glenn Cherruault a remporté le prix du meilleur jeune présentateur Lait au dernier Tech Élevage.

Originaire de la Mayenne, Glenn est issu d’une famille agricole, plus précisément d’une ferme allaitante. Il s’est ensuite reconverti dans le milieu laitier par passion et envie de travailler au plus près du monde animal. 

Cette passion l’a propulsé dans les concours, notamment dans la préparation et la présentation des animaux laitiers. Le jeune gagnant explique que « la préparation se prévoit quelques mois à l’avance. On prend le temps d’étudier le comportement de chaque animal, en anticipant les réactions et en veillant à ce que chaque génisse soit prête à fouler le ring. » C’est pour lui un vrai plaisir de préparer un animal a son « top niveau » et de pouvoir partager ce moment avec son équipe. 

Avec sa génisse Toundra de 14 mois, Glenn remporte le prix du jeune présentateur laitier de Tech Élevage 2023, le mercredi 29 novembre, à la Roche-sur-Yon. Cette génisse sera selon lui amenée à sortir souvent, « elle est vraiment là pour faire le show ». 

Bien plus qu’un passionné de concours, ce jeune gagnant a ouvert son service de remplacement. Il travaille pour différentes exploitations pour les concours mais aussi dans les fermes lors de congés, arrêts maladie ou week-ends. Actuellement, il compte deux salariés et souhaite étendre son entreprise afin de répondre à la forte demande. Il propose également ses services auprès des particuliers dans l’entretien, le paysagisme et la maçonnerie. Son objectif est clair : « être une personne polyvalente, multi-tache pour satisfaire le plus grand nombre de personnes possible. »

Une chose est sûre, on recroisera Glenn sur les terrains de concours.