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Vainqueur Agreen Proto : CapTrap©, lauréat 2015

Depuis sa victoire au concours Agreen Proto en 2015, CapTrap ©, le piège connecté de comptage automatique de insectes de culture, a gagné des galons. Dernier volet de notre série de quatre témoignages d’anciens vainqueurs.

Développé par la société Cap 2020 dans la cadre d’un projet de recherche sur la noctuelle de la tomate de plein champ, CapTrap© est désormais distribué dans toute l’Europe, au Canada et au Brésil.

« Attirés vers le piège par une phéromone spécifique, les insectes sont comptés selon deux méthodes . Soit grâce à la détection du mouvement pour les pièges entonnoir, soit via l’analyse d’image pour les pièges delta, explique Denis Boisgantier, directeur de la société Cap’2020. Les données recueillies sont ensuite envoyées aux serveurs Cap 2020 puis accessibles via une interface web. »

L’avantage par rapport aux pièges classiques ? Pouvoir suivre en temps réel les populations d’insectes sans avoir à se déplacer. Ainsi, les agriculteurs ne sont plus contraints de traiter les cultures de manière systématique et préventive.

« La technologie permet de prendre la bonne décision au bon moment et ainsi de faire un pas de plus vers une agriculture de précision », souligne Denis Boisgantier.

Le prix Agreen Proto a offert à Cap 2020 de nombreuses opportunités au sein du monde agricole, notamment des industriels de l’agroalimentaire, des sociétés de l’agrofourniture, Inrae, des chambres d’agriculture…

Aujourd’hui, la société basée en Gironde propose une gamme de pièges connectés pour suivre une grande diversité d’insectes en grandes cultures, cultures légumières, arboriculture, vigne et foresterie.

Pour ces innovations, Cap 2020 a été primée à plusieurs reprises en 2019 : médaille d’argent au Sival, médaille de bronze au Sima et aux Culturales.

Retrouvez aussi sur Techelevage.fr, les témoignages de :

Vainqueur Agreen Proto : Céol, lauréat 2016

AgreenCulture est une start-up toulousaine de robotique agricole, fondée en 2016 par Christophe Aubé. La même année, Céol, son prototype pour faciliter l’entretien des rangs et inter-rangs des cultures pérennes, remporte le premier prix du concours Agreen Proto lors du salon Tech’Élevage.

« Céol, c’est un chenillard de 900 kilos, doté d’un moteur hybride. Ce robot pour cultures apporte des solutions simples mais performantes pour les agriculteurs, complète Christophe Aubé. Facile à transporter, il a pour objectif d’alléger la charge et la pénibilité du travail, tout en garantissant la rentabilité économique de l’exploitation. »

Conçu en lien avec les agriculteurs, ce robot n’a cessé d’être amélioré. Doté d’une technique de géo-positionnement de très haute précision, ainsi que d’une intelligence artificielle pour analyser son environnement, son autonomie est de 24 heures.

« Le prix Agreen Proto nous a permis concrètement d’acheter du matériel de test, mais aussi de faire connaître le prototype, explique Christophe Aubé. Depuis, nous avons sorti sa solution de positionnement et de guidage intègre, AGCbox s’il perd son signal, le robot s’arrête. Il concentre en effet tout le savoir-faire en loi de guidage et en positionnement avec une précision centimétrique, une première mondiale. » 

Grâce à des partenariats avec des acteurs clés du machinisme et de l’outillage agricole, AgreenCulture a réussi à s’imposer sur la scène de la robotique agricole française et mondiale. De deux collaborateurs en 2016, l’entreprise compte aujourd’hui plus de 40 collaborateurs.

Une nouvelle génération de 10 robots sera commercialisée à partir de mars 2021.

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Régis Guibert, co-président de la section bovine de la FDSEA Vendée, fait le point sur la vente des femelles bouchères 2020.

Une vente des femelles bouchères réussie mais…

Entretien. Cinquante femelles bouchères vendues lors de Tech’Elevage 2020 : Régis Guibert, co-président de la section bovine de la FDSEA Vendée, est satisfait. Son seul bémol : la frilosité de quelques GMS.

>> Pouvez-vous nous rappeler l’importance de la vente des femelles bouchères, organisée habituellement à Tech’Élevage ?

Régis Guibert. Cette vente des femelles bouchères existait avant Tech’Elevage dans le cadre du concours charolais départemental. Depuis une dizaine d’années, au moment des fêtes de fin d’année, elle valorise le travail des éleveurs vendéens dont les animaux ont un niveau de finition en viande de grande qualité. Les bonnes années, une soixantaine de femelles bouchères sont vendues à une quinzaine de bouchers vendéens.

Pour ces acheteurs, essentiellement des GMS*, la remise des plaques est l’occasion de montrer aux consommateurs leur lien avec une filière bovine locale de qualité. La loi Egalim les oblige à vendre 40% de leur viande bovine en label Rouge. Or, nos femelles bouchères sont toutes certifiées label rouge. C’est une belle opportunité pour les GMS.

>> Le contexte sanitaire a bousculé l’organisation de ce temps fort. Comment les éleveurs vendéens se sont-ils adaptés ?

Fin octobre, conscients que cette vente des femelles bouchères risquait d’être compromise dans sa forme habituelle, les éleveurs ont souhaité se mobiliser autrement. Chaque président des races a donc sélectionné un certain nombre d’animaux pour une vente à distance. On y retrouve une dizaine de blonde d’Aquitaine, autant de limousines et de parthenaises, et une trentaine de charolaises, soit un volume similaire aux années précédentes.

Habituellement, les bêtes sont triées par section d’âge. Puis un jury décide de l’ordre de classement dans chaque section et attribue des plaques spécifiques. Or, cette année, il était impossible de se regrouper pour faire ces distinctions.

Les présidents de race et la section bovine de la FDSEA Vendée ont ainsi fait le choix de faire une plaque unique, sans classement et avec la mention : « Sélection Tech’élevage 2020 ».  Parallèlement, la section bovine a contacté directement les enseignes par téléphone. La relation de confiance construite au fil des années nous a permis de réussir cette vente si particulière.

>>  Le bilan est donc positif ? Les magasins ont-ils maintenu au même niveau leur soutien aux éleveurs ?

Dans l’ensemble, les GMS ont joué le jeu avec une cinquantaine de femelles bouchères achetées à ce jour. Oui, la vente est réussie. Mais nous (la section bovine) aurions été pleinement satisfaits si la totalité des animaux avaient été vendus. Là, une dizaine sont toujours disponibles.

Nous avons senti une réticence de la part de certaines GMS – des petites enseignes surtout -, incertaines du comportement de leurs clients par rapport à ces fêtes de fin d’années. Vont-ils continuer à se faire plaisir avec une viande d’exception ? Les réveillons vont-ils avoir lieu ? C’est dommage, car la viande de cette année est de très haut de gamme et les éleveurs se sont fortement mobilisés depuis deux mois.

En 2021, le potentiel de femelles bouchères devrait être similaire. Pour pérenniser cette vente, la section bovine envisage de chercher de nouveaux acheteurs en dehors des réseaux habituels, du côté des boucheries artisanales. En attendant, vous pouvez retrouver les photos des femelles bouchères de cette édition 2020 dans un album Facebook dédié sur la page de Tech’Élevage.

*Des magasins U pour la majorité, quelques Leclerc et le Carrefour de La Roche-sur-Yon.

Alicatt E-301 vainqueur Agreen Proto (Tech'Elevage) 2017

Vainqueur Agreen Proto: Alicatt, objectif Europe

En 2017, Joël Rousselot avait séduit le jury du concours Agreen Proto (Tech’Elevage) avec son premier distributeur d’aliments électrique. Depuis, présent partout en France, l’agri-innovateur voit grand.

Cet éleveur de bovins viande et de volaille biologique à Mauléon (79) souhaitait améliorer ses conditions de travail et « en finir avec la corvée des seaux d’aliment »

Or, en 2017, les matériels existants ne lui conviennent pas. Après avoir consulté le service prévention santé de la MSA 79, il décide de concevoir lui-même la machine dont il a besoin.

Après cinq années de développement, l’Alicatt E-301 est né. Ce premier distributeur d’aliments électrique, très maniable revisite complètement la brouette d’aliments à trois roues. Sa benne évasée contient l’aliment. L’engin est poussé grâce à un moteur électrique.

En trois ans, le réseau des concessionnaires revendeurs de l’Alicatt E-301 s’est étoffé : la machine est présente dans toutes les bassins d’élevage français. Mais pas question pour Joël Rousselot d’en rester là.

En 2019, avec l’appui de PME locales, il étend sa gamme avec l’Alicatt E-602, de plus grande capacité, un modèle à double trémie. « L’objectif pour 2021, c’est le développement à l’export en Europe. Des éleveurs italiens, irlandais, belges, ukrainiens… se sont déjà équipés mais Alicatt doit s’affranchir plus facilement des frontières pour grandir. »

En attendant, Joël Rousselot continue de travailler au sein de la ferme familiale « car c’est le lieu idéal pour inventer et tester la prochaine innovation d’Alicatt mais vous n’en saurez pas plus… »

A lire aussi. Agreen Proto – Que sont-ils devenus ? Retrouvez sur le site les témoignages de :

Speed.e Net+, vainqueur du concours Agreen Proto à Tech'Elevage 2019.

Vainqueurs Agreen Proto : que sont-ils devenus?

Concours. Leurs solutions innovantes font les belles heures de Tech’Élevage. Mais quel avenir ensuite pour leur prototype ? Quatre anciens gagnants racontent leur parcours depuis ce prix. Premier volet de cette série de quatre épisodes : Speed.e.Net + en 2019.


Il y a un an, le pailleur et nettoyeur de logettes électrique imaginé par l’entreprise ECS (49) gagnait le concours Agreen Proto. Pratique, efficace, silencieux et doté d’une autonomie de 10 à 15 jours, ses multiples atouts avaient séduit le jury.

Et pour cause ! Ce petit automoteur permet de renouveler le paillage des logettes d’un élevage de 150 bovins en 10 minutes seulement contre 45 minutes habituellement, sans dégager aucun gaz d’échappement. Sachant qu’un éleveur réalise cette tâche deux fois par jour, le gain de temps est substantiel.

A l’avant du Speed.e.Net +, un balaie nettoie le matelas. A l’arrière, se trouve une cuve de 280 litres, remplie d’un mélange de sciure, de farine de paille, de paille broyée ou miscanthus. En dessous, un tapis projette ensuite la matière dans la logette sur environ un mètre « Pas d’entretien, pas d’essence et une quantité de litière optimisée : le Speed.e.Net+ est source d’économies pour l’éleveur », assure Yannick Bureau, le patron d’ECS, fils d’agriculteur et passionné d’élevage laitier.

La société, spécialisée dans l’entretien des logettes anti-pénibilité, proposait déjà un modèle thermique depuis plusieurs années. « Nous avions des demandes d’agriculteurs pour passer en format électrique, justifie Yannick Bureau. Comme dans l’automobile, c’est dans l’ère du temps aussi en agriculture. Après trois ans de travail, nous avons pu dévoiler notre prototype lors d’Agreen Proto 2019. »

En l’espace d’un an, une quinzaine de Speed.e Net+ ont été vendus, un résultat plus que satisfaisant pour Yannick Bureau. « Nous faisons évoluer la machine en permanence. Nous avons ainsi rallongé la colonne de direction pour améliorer le confort de conduite et nous avons ajouté un mono-levier électrique pour faciliter l’utilisation du balai dans la logette et le relevage. »

Simon Perrotn fondateur du site Simon Genetic, entièrement dédié à la race charolaise

Charolais : la vente aux enchères se réinvente

Tech’élevage. Pour la première fois, le rendez-vous avait lieu en ligne, sur le site de Simon Genetic, bien connu des éleveurs sélectionneurs charolais. Bilan : de belles ventes et une ouverture à l’international renforcée.

Simon Perrot, vous êtes issu d’une famille d’éleveurs charolais, agriculteur et fondateur de Simon Genetic, dont l’activité est entièrement dédiée à la race charolaise. Pouvez-vous nous en dire plus ?

La société Simon Genetic est née il y a sept ans. Aujourd’hui, nous sommes intermédiaires dans l’achat-vente d’animaux, semences et embryons en France et dans plus de 25 pays à l’étranger ; conseillers en élevage (amélioration du niveau génétique des troupeaux) et nous faisons la promotion des animaux et des élevages. Soit via des vidéos diffusées sur notre site internet : cette valorisation permet à un acheteur potentiel où qu’il soit, d’avoir une vue de l’animal la plus complète possible. Soit via des ventes aux enchères. Nous en co-organisons quatre dont celle du Grand Ouest, en partenariat avec le Syndicat charolais de Vendée et Tech’élevage.

Justement, avec le contexte sanitaire, cette vente avait une saveur tout particulière….

Au début de l’été, lorsque je suis allé dans les fermes pour sélectionner les animaux pour cette vente aux enchères, tous les voyants étaient au vert : nous étions déconfinés, le temps était à la pousse, le moral des éleveurs n’était que meilleur. Puis, au cours de l’été, j’ai senti le vent tourner, que les événements risquaient de s’annuler les uns après les autres. Il fallait trouver une parade, au cas où. Alors, en septembre / octobre, quand je suis retourné chez les éleveurs sélectionnés pour tourner une vidéo de présentation, je leur ai parlé de la mise en place de notre nouveau site de courtage aux enchères pour vendre leurs animaux. 

Le 8 novembre, ces vidéos étaient mises en ligne sur cowllection.simongenetic.com. Puis, les enchères des 42 lots se sont étalées du 11 au 18 novembre.

Quel bilan en tirez-vous ?  

Plus que satisfaisant, nous sommes ravis d’avoir pu sauver cette année difficile par ce biais là même si ça n’a pas été de tout repos pour mon équipe ! Ces premières enchères en ligne sont exceptionnelles : sept animaux se sont vendus au-dessus de 10000 € dont quatre au-dessus de 20000 €, tout en conservant un tiers des animaux sélectionnés entre 2800 et 3500 €, ce qui reste donc un tarif abordable. Nous avons pu répondre à tous types de demandes et de portefeuille.

Article complet à retrouver aussi sur le site agri85.fr

Les Seenoviales

En Vendée et en Charente Maritime