bandeau_pub

Visite de 150 collégiens en filière générale

Trois collèges vendéens ont répondu à la proposition des JA : Richelieu de La Roche-sur-Yon, Le Sourdy de Luçon et Paul-Langevin des Sables d’Olonne. Si le temps passé sur le salon n’était pas assez long au goût de tous, suite aux horaires très tendus des transports collectifs, chacun en est ressorti avec les yeux plus ouverts et l’esprit rempli de nouvelles possibilités.

Les différents pôles du salon ont été visités, chacun avec des métiers ou des filières mis en avant : rencontre avec un vétérinaire sous le chapiteau Animaux mais aussi présentation des races présentes et du travail des éleveurs auprès de leurs animaux ; présentation des coopératives et explications de leurs rôles au sein des filières agricoles ; introduction des produits transformés et des processus de transformation ; discussion autour des énergies renouvelables ; dialogue autour du matériel agricole et de l’utilisation de chaque outil présenté… Les visites ont été suivies par une conférence où tous les jeunes étaient conviés pour échanger sur les attraits du monde agricole.

Comme JA rime toujours avec convivialité, un verre (sans alcool !) a été offert à tous les jeunes et leurs accompagnateurs pour clôturer les visites.

Ces dernières ont énormément plu à tous les participants et organisateurs, et JA a la volonté de continuer à cultiver le lien avec les établissements d’enseignement général.

Un grand merci à tous les JA présents qui ont accueilli ces jeunes et surtout aux entreprises qui ont pris le temps de se présenter et d’expliquer leurs métiers.

Les bons gestes avec les bovins

Vincent Herbreteau, salarié à la chambre d’agriculture, a expliqué les bons gestes pour manipuler des bovins. Le formateur intervient aussi par le biais du service Santé et sécurité au travail de la MSA. Il a donc rappelé que l’odorat était particulièrement développé chez les bovins, ainsi que le toucher. Le professionnel a listé quelques points importants pour faciliter le travail. « Sur l’épine dorsale d’un bovin, le premier endroit où le poil change de sens est un endroit sensible. En posant la main et en étant calme, on peut calmer la bête. Au niveau des oreilles, il y a un creux. En réalisant une légère pression avec le pouce et l’index, cela le calme aussi. »

Pour faire avaler quelque chose à un bovin, le pire serait de presser son mufle, geste très douloureux. « Si on met la main au niveau des crêtes palatines, dans la bouche, un endroit très rugueux sur le côté, l’animal déglutit, on peut lui faire avaler n’importe quoi.»

Vincent Herbreteau prévient que 10 % des animaux, quelque soit la race, ne sont pas domesticables, quoiqu’on fasse. Par contre, « la domestication doit se faire très jeune, au moment du sevrage. L’Homme est identifié comme remplaçant la mère. Et le mieux est de se baisser pour se mettre à la hauteur du veau pour créer une relation de confiance ».


Malgré tous ces bons gestes, « le risque zéro n’existe pas », tient-il à rappeler.

Lilou Rabillé a été désignée comme la première jeune présentatrice des races viande bovine à Tech’Elevage

« J’étais dans ma bulle, seule avec ma bête, avec une bonne adrénaline! ». Quand Lilou Rabillé, 15 ans, raconte son expérience du ring, y’a pas d’blabla, juste du plaisir. Le 17 novembre, l’adolescente a défilé devant le public de Tech’Elevage avec Pinky, vache de race blonde d’Aquitaine d’un éleveur qui participait au concours.

Lilou a été désignée comme « la » jeune présentatrice en bovin viande de cette dixième édition du salon yonnais. « Bon…j’étais la seule à y participer! »,dit très vite Lilou qui n’a pas l’intention de s’autocongratuler.

Peu importe, voilà une étape franchie pour l’adolescente, « fille et petite-fille d’éleveurs de blondes d’Aquitaine », à Curzon. « On est des amoureux des blondes, comme on dit chez les éleveurs », glisse Lilou comme intronisée dans cette communauté. Elle a goûté à la bonne ambiance des rendez-vous des éleveurs où « tout le monde s’entraide, c’est joyeux… plus on grandit, plus on est intégré à tout ça », se réjouit Lilou en y repensant.

Evidemment, dans cet univers-là, la bonde « c’est la plus belle des races, même si une charolaise bien coiffée, c’est beau aussi! », concède l’adolescente. Bien placée devant Pinky, l’apprentie éleveuse a été attentive au rythme de l’animal, lui « parlant tranquillement pour l’apaiser »: « doucement, c’est bien ».

« C’est une belle expérience pour les jeunes, ils s’habituent à s’exprimer en public », commente le papa de Lilou, Fabien Rabillé, qui y voit aussi l’occasion de « démontrer que la relève du métier est bien là ».

Étudiante à la MFR de Venansault, en Seconde, sur la voie d’un bac CGEA, Lilou sait désormais qu’elle veut devenir agricultrice, éleveuse d’allaitantes donc. En stages, elle a quand même tenté l’expérience laitière. « J’adore vraiment ce contact rapproché avec les vaches durant la traite, leur calme mais… une race à viande c’est quand même plus impressionnant, j’aime ces musculatures bien dessinées ».

Lilou s’exerce au dressage

À l’été 2021, Lilou a participé à l’Interrégional de Lezay (79) en présentant Ronald, un petit taurillon préparé par Fabien. Depuis quelque temps, elle donne un coup de main à son papa pour le dressage des animaux quand il s’agit de les promener pour leur apprendre à marcher au pas. Ce que préfère la jeune fille est de « nettoyer et shampooiner les bêtes », s’étonne toujours le paternel habitué des concours. « Lilou doit encore renforcer sa confiance, apprendre à gérer sa peur », reconnaît Fabien.

Il faut dire que sa fille aînée garde en mémoire un mauvais épisode: une jeune vache a voulu la bousculer. Ironie du sort, la fameuse fougueuse s’appelle Lilou. « C’est même moi qui l’avais baptisée comme ça », regrette l’adolescente restée méfiante même si on lui répète que cette vache-là a le même tempérament qu’elle. « II paraît que j’ai le caractère des Rabillé! », rétorque Lilou, plutôt fière d’ailleurs du pedigree. « Tête de mule, ferme dans mes idées », se dépeint-elle. « Moi je trouve que c’est une qualité », acquiesce Fabien, même si son aînée a toujours dit qu’elle « ne s’installerait pas avec son père!… » Lui jurait du même destin à son âge, préférant travailler seul mais jamais trop loin du cœur familial.

Au Salon International de Paris, le clan Rabillé devrait inscrire deux animaux, s’ils passent le cap des présélections. Le cas échéant, Lilou sera peut-être du voyage à condition que cette semaine-là ne soit pas celle de ses cours à la MFR. Alors l’expérience aura forcément du caractère!

L’oeil du jeune pro – Romain Baudon a remporté le prix du meilleur jeune présentateur Lait.

Observateur… Romain Baudon a appris à mener les bovins en regardant ses aînés faire sur le ring. Une méthode qui a porté ses fruits puisqu’il a remporté le concours du meilleur jeune présentateur Lait à Tech Élevage.

Mais ce n’est pas une première pour lui… Il était déjà détenteur du titre ! Du haut de ses 19 ans, l’étudiant en première année de BTS Acse à l’Iréo des Herbiers, a déjà compris les ficelles.

« L’objectif est de mettre le plus en valeur son animal, d’être bien présenté nous-mêmes, avec une chemise blanche et un pantalon noir qui rappellent les couleurs de la prim’holstein. Un beau licol en cuir, fin, permet d’affiner la tête de l’animal et lui garder la tête en l’air. Le mieux est de marcher doucement et de faire attention à la position des pattes. » Le jeune homme a déjà saisi les astuces du métier. « Il est important de toujours garder un œil sur le jury et l’animal, être tout le temps à l’affût. Il faut faire attention à ce que le jury regarde et il faut adapter sa position pour mettre l’animal en valeur. Nous devons être très calmes pour que l’animal nous fasse confiance. »

Toutes les consignes sont là ! D’ailleurs, en bon camarade, il n’a pas été avare avec les plus jeunes concurrents, en leur donnant quelques trucs pour les encourager à continuer.

Un travail en amont

Bien avant de se mettre en scène sur le ring, Romain s’était déjà entraîné dans l’exploitation un mois auparavant. « D’abord, on la sépare des autres. On change sa ration pour qu’elle ait la panse la plus grosse possible au moment du concours. Au début, je l’attache au tracteur pour l’habituer à être statique. Puis, elle commence à marcher attachée au tracteur, pour qu’elle comprenne qu’elle doit me suivre. Et après, je la prends à la main, mais il ne faut pas se rater la première fois. » Sur le ring, Romain a emmené Sakura avec lui, une génisse prim’holstein de 14 mois, issue de la ferme de ses parents, à Saint-Fulgent. Il a aussi su les convaincre de participer au concours. « Mes parents n’étaient pas trop chauds au départ mais ils ont été contents de voir gagner leur vache, surtout pour une première présentation. Et puis, il y a une bonne ambiance entre éleveurs ici. »

Pour le moment, Romain ne sait pas s’il va concourir à un niveau supérieur mais ce qui est sûr, c’est qu’il a pris goût au concours. Il ne s’interdit rien ! Pour l’instant, sa priorité reste ses études. Après son BTS, il poursuivra son cursus avec une certification de spécialisation Lait. Ses diplômes en poche, il cherchera une place en salariat pour « gagner en expérience », voire s’installer, si une opportunité se présente.

À moins qu’il ne passe la frontière : « j’ai passé deux mois au Danemark, c’était une super aventure. Si j’ai un conseil à donner aux jeunes, c’est de voir ce qui se passe ailleurs, de partir un peu de chez soi ».

Tech Élevage : 2023, pour entamer une nouvelle décennie !

Pour Tech Élevage, 2022 restera l’année de la dixième édition mais aussi celle de tous les records de participation : du public, avec plus de 9 000 visiteurs agriculteurs bien sûr, mais aussi de plus en plus de jeunes en formation, étudiants et lycéens et pour la première fois des collégiens en collaboration avec « Les instants JA » ; des exposants, ils étaient plus de 160 ; du nombre d’animaux avec plus de 700 bovins, caprins et ovins.

2023, dix ans après la première édition sera l’occasion d’un nouveau départ à l’orée d’une nouvelle décennie avec encore plus d’innovations, d’animaux de qualité et bien sûr de convivialité qui fait désormais notre marque de fabrique.

Notre salon, votre salon, devrais-je dire, répond aux attentes du monde de demain en associant : la proximité de gens qui se connaissent, le souci de l’innovation que nous n’avons de cesse d’accompagner sous toutes ses formes et de l’accueil des jeunes générations pour attirer vers l’agriculture les talents qui construiront demain.

Mais Tech Élevage ne pourra prospérer sans une dynamique positive et sereine de ceux qui la font, que ce soit les éleveurs, les exposants, les organisations professionnelles et les collectivités qui nous accompagnent.

C’est pourquoi je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année en sachant affronter, avec volonté et tout l’engagement nécessaire, les obstacles qui se présentent chaque jour à nous.
À toutes et tous, bonne année 2023.

Les innovations à Tech Élevage

Une mélangeuse autonome

Développée et fabriquée en Vendée, à La Copechagnière, la mélangeuse autonome Aura de Kuhn était présentée à Tech Élevage dans le hall Machinisme. « Elle permet de désiler tous les fourrages et de les distribuer directement à l’auge, sans intervention humaine. Cet aspect “sans chauffeur” répond à la problématique du manque de main-d’œuvre dans les exploitations », assène Gilles Delhommais, responsable commercial Kuhn. « Le paramétrage se fait avant d’arriver à l’exploitation. »

Avec ses 3 m3, la mélangeuse autonome assure plusieurs distributions jusqu’aux petits lots pour les génisses. Les éleveurs peuvent ainsi raisonner l’alimentation au plus près des besoins. Avec un guidage par GPS, « elle permet un gain de temps pour les agriculteurs et fonctionne en toute simplicité. Elle est très facilement intégrable à une exploitation et est très précise en termes de pesée. Grâce à la télématique, l’éleveur peut obtenir différentes informations et optimiser son élevage et la machine », souligne le commercial. La mélangeuse est évolutive si le troupeau augmente ou diminue, il suffit juste de la paramétrer de nouveau.

Asoleco pose les panneaux de Systovi

« 60 % de nos clients qui ont des panneaux photovoltaïques en cours d’installation (ou en projet) sont des agriculteurs ; les autres sont soit des particuliers soit des artisans ou des services (tertiaire) », explique Marvyn Bideau, dont la société Asoleco, basée à Saint-Denis-la-Chevasse, était présente lors du dernier Tech Élevage à La Roche-sur-Yon.

Branche solaire de la société Elveo (équipements d’élevage hors sol et traite), cette entreprise pose les nouveaux panneaux photovoltaïques de la gamme P-Max sur toiture de Systovi, un fabricant français de panneaux, installé à Carquefou (44). « On a choisi leurs modèles P-Max parce qu’ils sont fabriqués à proximité et que nous faisons beaucoup d’installations de 3 000 kW/heure crête. Systovi a justement sorti en septembre un panneau de 375 Watt crête (Wc), qui permet, en posant huit panneaux, d’avoir 3 000 kW/h crête, tout ronds. »
Ce qui fait bénéficier à la fois de la performance optimale et des aides de l’État pour son installation. Ainsi que sur la vente des surplus (s’il y en a) de kilowattheures, qui ne sont alors pas imposables (car l’installation ne dépasse pas les 3 kW). L’aspect technique, local et performant de ces panneaux a séduit Asoleco qui commence à les installer sur les toitures de maisons particulières (ardoise, tuile) ou de bâtiments agricoles (bac acier et tôle ondulée). « Par rapport à ses concurrents, le prix de huit panneaux installés frise les 8 000 € TTC, ce qui est compétitif pour une maison particulière ; un peu moins pour un bâtiment agricole. Mais on a des projets en cours pour équiper une porcherie avec son usine d’aliments, visant à réduire la facture d’électricité. Grâce à une extension d’un bâtiment de
stockage, sur lequel l’éleveur installerait un équipement de 100 kW, pour une autoconsommation sur son site. Idem pour un éleveur laitier, pour alimenter son robot de traite en autoconsommation. Ce qui représente, bien sûr, un investissement important malgré tout. »

Pour informer les particuliers et les professionnels agricoles, Asoleco va continuer à présenter les P-Max lors des prochains salons de l’habitat : La Roche-sur-Yon, Fontenay-le-Comte, Cholet (49).

Les bienfaits de la mer pour la terre

Ramassé en mer, au large des Côtes-d’Armor, le coquillier marin est riche en composants minéraux bénéfiques à l’amendement des terrains agricoles. La société Timac Agro, située à Saint-Malo, l’a bien compris. Dans sa gamme Rhizosphère, la société spécialiste de la nutrition des plantes, propose Calcimer, un produit tendre et poreux issu de coquillier marin, qu’elle moud par micronisation (à 38 microns) pour obtenir un amendement non abrasif, destiné à l’entretien durable du pH des sols. « En fournissant rapidement aux sols du calcium échangeable et assimilable, Calcimer favorise une structuration rapide du complexe argilo-humique pour plus de stabilité structurale et une meilleure circulation de l’eau, de l’air et des racines », explique Quentin Louer, responsable du développement de production végétale, au sein de Timac Agro.
Un résultat dû à l’association de deux types de carbonate de calcium (calcite et aragonite), fournie rapidement et très assimilable, qui stimule durablement la vie du sol.
Cette poudre peut aussi être agglomérée en granulés avant d’être utilisée. De plus, les granulés peuvent être associés à deux autres produits de cette gamme Rhizosphère : le PhysioPro, un stimulateur de croissance racinaire, à base d’extraits d’algues brune et de végétaux et le MinActiv, un stimulateur de l’activité microbienne et rhizosphérique, à base d’extraits végétaux et fermentaires. Imbibés de ces solutions liquides, les granulés de Calcimer peuvent alors conjuguer les bienfaits du calcium pour les sols aux stimulations positives des plantes (racines et microbiome).

Pêche virtuelle, sensations réelles

Tout y est : une vraie canne à pêche, un fil qui se cabre relié à une poulie et un poisson harponné que l’on voit sur un écran… Le simulateur de pêche de la Fédération de pêche a fait sensation sur le stand à Tech Elevage. « On propose un combat avec le poisson qui reproduit les sensations au bout de la ligne. On a des pêcheurs qui l’ont essayé mais aussi des personnes qui ont voulu s’essayer à la pêche virtuelle », explique Benjamin Jollivet, animateur et chargé de développement à la fédération de Vendée. Di érents types de poissons frétillent sur l’écran, à commencer par les emblématiques brochets et sandres. « C’est un outil très attractif qui permet d’engager la conversation avec les visiteurs. Mais la pêche se pratique en pleine nature, sur un cours d’eau », a assuré Arnaud Tanguy, directeur d’une fédération qui compte 33 000 adhérents.

Des nouvelles races à Tech Élevage

Pour cette édition anniversaire, les organisateurs de Tech Élevage ont souhaité mettre en avant des races peu connues et pourtant bien présentes en Vendée.

Avec leur robe grisée, originaire du grand Sud-ouest de la France, les bazadaises sont réputées pour leur qualité de viande, mais pas que. Ce sont des vaches rustiques avec des qualités maternelles qui leur permettent de s’adapter à tous les territoires. C’est d’ailleurs Malcolm qui a remporté le titre de champion Mâle adulte au concours national de la race à Bordeaux en mai dernier.

Avec un bon taux protéique et un lait bien équilibré en matières utiles, la vosgienne est une race de type laitier à mixte. Elle se distingue par sa conformation plus tournée et par un tassé de viande donnant du poids et une qualité gustative particulière.

Les normandes sont également des vaches mixtes avec un lait riche en protéines ainsi qu’une viande reconnue pour
sa saveur et son persillé.

Les dernières à défiler étaient les jersiaises, avec leurs grands yeux et leurs robes fauves, elles sont reconnaissables entre toutes. En plus de sa richesse en matières utiles, le lait de Jersiaise est également plus riche en phosphore et calcium ainsi qu’en fer, zinc et cuivre.

À Paris, Jérémy jugera les chèvres et Clara, les chevaux

À 20 ans, élève en certificat de spécialisation (CS) caprin à l’Iréo des Herbiers depuis septembre dernier, Jérémy Decoust a décroché la première place au concours des jeunes juges, en race caprine. Originaire de François, près de Niort (79), il n’est pas issu du milieu agricole mais il a passé son bac pro et son BTS Acse, à Beaupréau (49). À l’issue de son CS, il souhaite devenir salarié agricole avant de s’installer comme éleveur de chèvres (laitier), d’ici quelques années. Jérémy est actuellement en formation en alternance dans une exploitation des Deux-Sèvres comprenant 230 chèvres, 60 vaches allaitantes et 136 ha. Le jeune homme se dit heureux d’avoir remporté l’épreuve de mardi : « pour moi, c’est une surprise. J’ai essayé de faire les choses au mieux. Je pensais être parmi les dix premiers mais pas LE premier ! Je suis content de pouvoir représenter la Vendée et l’Iréo des Herbiers à Paris au concours national ».


Clara Le Gouguec aura 16 ans cette fi n de semaine. La jeune fille, aux racines qui se partagent entre la Bretagne, Fontenay-le-Comte et Andilly (17) est la première lauréate du concours des jeunes pointeurs en race équine. En classe de 1re bac pro à la MFR de Bournezeau, elle compte poursuivre ses études après son bac, toujours en lien avec le secteur équin : « en France ou à l’étranger, avec un an en Erasmus ». Cette première place au concours départemental la qualifie pour le concours national en février 2023. Elle voit cela comme « une opportunité, une certaine chance. Je ne sais pas trop ce qui m’attend à Paris, mais j’espère que cela sera intéressant ».

Tech Elevage 2022 – Les coups de coeur du public

Grande première pour 2022, la mise en place d’un prix Coup de cœur du public, qui a permis aux visiteurs de voter pour leurs animaux favoris parmi les concurrents distingués en concours. Chacun était invité à désigner le taureau ou la vache qu’il préfère, dans les allaitantes suivantes : charolaise, limousine et blonde d’Aquitaine.


À partir d’un QRCode affiché sur l’écran du ring ou sur le catalogue du salon, les personnes présentes dans le public ont voté sur leur portable pour leur chouchou, en un temps défini et en « deux clics » ! L’éleveur ainsi « élu » a reçu une plaque spécifique à cette récompense.

Ce sont les charolais qui ont eu l’honneur de tester en premier le tout nouveau coup de coeur du public. En lice, Infinity du Gaec Thomas, prix d’honneur femelle senior et Obama du Gaec Richard, grand prix d’honneur mâle.

Et c’est Obama, grand champion, qui a su conquérir votre coeur et remporter les suffrages du prix Coup de coeur du public.

Pour la race limousine, ce sont Soyeux, premier prix des mâles de 15 mois, du Gaec le grand champ et Salopette, premier prix des femelles de 15 mois, du Gaec les sentiers qui se sont affrontés sur le ring. Avec 62,5% des voies, c’est Salopette qui remporte la victoire.

Côté Blonde d’Aquitaine ce sont deux jeunes femelles, chacune première de leur section, qui se sont disputées la couronne : Shakira du Gaec du Breuil et Speace Girl appartenant au Gaec Bois Bertrand, EARL Belle étoile et EARL Bellevue. Et c’est Speace Girl qui remporte le dernier Prix Coup de coeur du Public de ce Tech Elevage 2022 avec 65,7% des votes.

Tech Elevage 2022 – résultats des concours caprins

Retrouvez le palmarès caprin complet de l’édition 2022 de Tech Elevage.

Félicitations à tous les éleveurs

Voir tous les palmarès