Climat : ce qu’il faut savoir sur la bel bas-carbone
Jacques Portalier, expert Transports – Climat, est missionné par le ministère de la Transition énergétique pour promouvoir le label bas-carbone en région auprès des acteurs du territoire comme les agriculteurs.
Dans son exposé, diffusé le mardi 26 janvier et organisé en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole, Jacques Portalier détaille le label bas-carbone.
- Le label bas-carbone, c’est quoi ? C’est un outil de mise en œuvre de la transition bas-carbone en France. Objectif : atteindre la neutralité carbone en 2050. L’un des trois axes de la stratégie nationale concerne une diminution maximale des émissions de carbone pour les secteurs non énergétiques comme l’agriculture.
- Comment accélérer cette transition ? En permettant notamment aux agriculteurs de capter une rémunération pour services rendus en stockant du carbone dans leurs sols ou dans leurs haies.
- Ses objectifs. Le label bas-carbone certifie la qualité et l’impact de projets : gains CO2 directs et indirects, et impacts environnementaux. Il vise à déclencher de nouvelles actions pour réduire les émissions et séquestrer du carbone, en particulier dans le secteur agricole. Enfin, le label bas-carbone aide à flécher des financements vers ses projets.
- Fonctionnement. Les projets se réfèrent à des méthodes qui fixent les modalités techniques applicables et les documents à fournir pour être labélisés. C’est le cas de Carbon Agri et de Carbocage. Le financeur achète en direct au porteur de projet sans possibilité de revente à un tiers. « Il n’y a pas de marché secondaire sur le label bas-carbone », précise Jacques Portalier.
- Comment faire labelliser un projet ? La première question pour le porteur de projet est de se demander à quelle méthode adosser son projet. Pour les connaître, vous pouvez consulter le référentiel du label bas-carbone disponible sur le site du ministère de la Transition énergétique et solidaire. Il suffit ensuite de remplir le formulaire en ligne.
