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La filière laitière responsable de la Bille Bleue

Le projet de la Bille Bleue ? Mettre en place une production et une commercialisation de viandes et fromages éthiques en France.

En 2019, l’idée d’Erwan Spengler, vétérinaire de formation, séduit le jury du concours Agreen Startup lors du salon Tech Élevage. La Bille Bleue remporte le troisième prix. Cette semaine, l’entreprise était l’invité de notre programme de conférences et exposés en ligne, organisé en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole.

Depuis la startup nantaise a concrétisé son idée et l’équipe développe une filière responsable autour de trois axes : le bien-être animal et des veaux de la filière, la responsabilité environnementale ou comment réduire le bilan carbone de notre modèle d’élevage, sans oublier la qualité gastronomique des produits.

« Quand on consomme du lait, on consomme un veau »

« Ce veau est souvent considéré comme un co-produit de la filière laitière », rappelle Erwan Spengler.  Le cahier des charges, élaboré avec des éleveurs partenaires certifiés bio, cherche à les valoriser et définit un écosystème vertueux.

Les conditions de transport sont régulées. Les phases d’élevage en bâtiment et l’isolement précoce des veaux sont supprimées au profit d’un élevage aux pis de la mère, avec un accès libre vers l’extérieur, fourrage et pâturage à volonté.

« Les éleveurs partenaires s’engagent à mettre en œuvre ce cahier des charges, détaille Erwan Spengler. En contrepartie, nous nous engageons à acheter leurs animaux et leur lait pour les valoriser sous le label et la marque de la Bille bleue »

La Bille Bleue, c’est trois univers :
  • la découpe de la viande de veau,
  • le fromage,
  • les produits transformés. 
Prochaine étape ?

L’abattage à la ferme, via un camion mobile. « C’est l’abattoir qui se déplace à la ferme, et non plus l’inverse.»

Les atouts ?

Un meilleur respect de l’animal qui n’est plus stressé par le transport et une consommation de viande plus responsable. « Le volume de production sera inférieur à celui d’un abattoir classique. Nos acheteurs consommeront moins de viande mais mieux. » La startup boucle actuellement le financement de ce projet.

A revoir en vidéo.
A écouter en podcast.