bandeau_pub
Simon Perrotn fondateur du site Simon Genetic, entièrement dédié à la race charolaise

Charolais : la vente aux enchères se réinvente

Tech’élevage. Pour la première fois, le rendez-vous avait lieu en ligne, sur le site de Simon Genetic, bien connu des éleveurs sélectionneurs charolais. Bilan : de belles ventes et une ouverture à l’international renforcée.

Simon Perrot, vous êtes issu d’une famille d’éleveurs charolais, agriculteur et fondateur de Simon Genetic, dont l’activité est entièrement dédiée à la race charolaise. Pouvez-vous nous en dire plus ?

La société Simon Genetic est née il y a sept ans. Aujourd’hui, nous sommes intermédiaires dans l’achat-vente d’animaux, semences et embryons en France et dans plus de 25 pays à l’étranger ; conseillers en élevage (amélioration du niveau génétique des troupeaux) et nous faisons la promotion des animaux et des élevages. Soit via des vidéos diffusées sur notre site internet : cette valorisation permet à un acheteur potentiel où qu’il soit, d’avoir une vue de l’animal la plus complète possible. Soit via des ventes aux enchères. Nous en co-organisons quatre dont celle du Grand Ouest, en partenariat avec le Syndicat charolais de Vendée et Tech’élevage.

Justement, avec le contexte sanitaire, cette vente avait une saveur tout particulière….

Au début de l’été, lorsque je suis allé dans les fermes pour sélectionner les animaux pour cette vente aux enchères, tous les voyants étaient au vert : nous étions déconfinés, le temps était à la pousse, le moral des éleveurs n’était que meilleur. Puis, au cours de l’été, j’ai senti le vent tourner, que les événements risquaient de s’annuler les uns après les autres. Il fallait trouver une parade, au cas où. Alors, en septembre / octobre, quand je suis retourné chez les éleveurs sélectionnés pour tourner une vidéo de présentation, je leur ai parlé de la mise en place de notre nouveau site de courtage aux enchères pour vendre leurs animaux. 

Le 8 novembre, ces vidéos étaient mises en ligne sur cowllection.simongenetic.com. Puis, les enchères des 42 lots se sont étalées du 11 au 18 novembre.

Quel bilan en tirez-vous ?  

Plus que satisfaisant, nous sommes ravis d’avoir pu sauver cette année difficile par ce biais là même si ça n’a pas été de tout repos pour mon équipe ! Ces premières enchères en ligne sont exceptionnelles : sept animaux se sont vendus au-dessus de 10000 € dont quatre au-dessus de 20000 €, tout en conservant un tiers des animaux sélectionnés entre 2800 et 3500 €, ce qui reste donc un tarif abordable. Nous avons pu répondre à tous types de demandes et de portefeuille.

Article complet à retrouver aussi sur le site agri85.fr