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Tech Elevage - Cédrinc Mandin - Section bobine FDSEA Vendée

La belle opération des femelles bouchères

Au fil des années, les éleveurs vendéens ont construit un lien de confiance solide avec les GMS du département. Cette année, ce fût un atout essentiel dans la réussite de cette vente des femelles bouchères du Tech Elevage. Les précisions de Cédric Mandin de la section bovine FDSEA Vendée.

« Continuer malgré tout »

La volonté des éleveurs vendéens et de la section bovine de la FDSEA Vendée était claire. « Malgré le contexte sanitaire, nous devions poursuivre le travail réalisé habituellement lors du salon Tech’Élevage. Nous devions continuer à mettre en avant les femelles bouchères, produit d’excellence, dans les rayons pour les fêtes, souligne Cédric Mandin, de la section bovine. Grâce aux liens tissés depuis des années avec de nombreuses enseignes locales, nous avons réussi à préserver cette proximité et à porter haut les valeurs des éleveurs vendéens. »

Un bilan « assez positif »

Privé du salon en présentiel, les éleveurs n’ont pu valoriser leurs femelles bouchères de la même façon et les échanges avec les bouchers ont eu lieu à distance. « Malgré cela, nous avons pu répondre aux besoins des magasins. Grâce au travail de la section bovine, les éleveurs vendéens ont pu fournir localement les différents magasins. Ça ne sert à rien d’aller voir ailleurs quand on a un super produit de qualité chez nous. »

Un avis partagé par Mathieu Guérin, directeur du Super U de Saint-Hilaire-de-Riez, l’un des magasins partenaires et fidèle de cette opération. « Acheter des femelles bouchères du Tech Élevage, c’est l’assurance de valoriser de bons produits labellisés, de rémunérer au juste prix le travail des éleveurs vendéens et de satisfaire nos clients pour les fêtes de fin d’année. »

Un partenariat gagnant-gagnant qui a grandi cette année. « Les éleveurs ont toujours eu l’habitude de se rendre dans les magasins pour avoir un retour sur leur travail et sur la qualité de leur viande. Cette année, nous avons officialisé cette habitude », commente Cédric Mandin.

Un regret ? « Ne avoir réussi à vendre toutes nos femelles bouchères de cette façon. Néanmoins, cela reste une belle opération et c’est ce qu’il faut retenir. »

Et en 2021 ?

« Nous ne savons pas comment se passera le prochain Tech’Élevage. Une certitude : nous conserverons cette logique du lien avec les GMS, cette logique de travail dans la continuité. Nous ferons en sorte de toujours avoir des solutions pour les éleveurs comme les magasins, toujours dans un esprit gagnant- gagnant. »