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Diversité d’assolement : quels leviers concrets à la portée des agriculteurs ?

Comment lever les contraintes techniques ou agronomiques existantes ? Réponses à partir du 20 avril sous forme de conférence ou exposés organisés en partenariat avec le Sommet international de l’innovation agricole.

Productivité, qualité des sols, sécurisation des revenus… Les bénéfices d’une diversification des assolements sont multiples. C’est un enjeu majeur en termes de résilience économique et de préservation de l’environnement.


Pourtant, des difficultés existent, en particulier pour les cultures associées. Elles se heurtent à des contraintes techniques ou agronomiques, notamment lors des semis ou des récoltes. Sans oublier le réchauffement climatique qui vient jouer les troubles fêtes. Agriculteurs, experts et PME innovantes tentent ensemble de trouver des solutions et des leviers concrets, à la portée de tous.

Découvrez-les du 20 avril au 11 mai, lors des conférences ou exposés du Sommet international de l’innovation agricole, organisé en partenariat avec le salon Tech Élevage.

Vos premiers rendez-vous

Mardi 20 avril, 11h30. Conférence. « Diversité d’assolement : quelles alternatives aux céréales à paille d’hiver ? »

Pour répondre à cette problématique, trois experts seront réunis autour de la table. Jérémy Berthomier, conseiller agronome au sein de la Chambre d’agriculture Pays de la Loire, reviendra sur les résultats de plateformes mises en place au printemps 2020, dans un contexte particulier : automne et hiver très pluvieux, net recul des surfaces emblavées à l’automne, été sec et manque de paille en perspective. C’est pourquoi un premier site précoce (courant mars) avait été implanté pour faire un point sur les cultures de protéagineux et leurs réussites, les céréales de printemps et autres associations.

Une seconde vitrine a été implantée début mai afin d’observer le comportement de cultures telles que le sorgho, le soja, le sarrasin, le chanvre, ou d’autres cultures plus marginales comme le quinoa ou le chia. Objectif : dresser un tableau sur les caractéristiques principales de ces cultures, leurs avantages comme leurs inconvénients.

Tester, essayer et trouver des leviers prometteurs

Céline Bourlet, chargée de mission R&D Grandes cultures au sein de la Chambre d’agriculture Pays de la Loire, présentera, quant à elle, le projet Prograiilive et ses résultats. Pendant quatre campagnes (2015-2018), la conduite de protéagineux grains (féverole, pois, lupin) a été testée en association avec des céréales afin de sécuriser leur production, à la fois en agriculture conventionnelle comme biologique.

L’objectif de la céréale est d’aider à la gestion du salissement en début et en fin de cycle, et de sécuriser le rendement. Les résultats diffèrent selon le protéagineux étudié et sa conduite mais des tendances bénéfiques se dessinent néanmoins : réduction des adventices à floraison, amélioration des rendements… A l’issue de ce projet, onze fiches techniques ont été publiées pour aider les agriculteurs à choisir la bonne association céréale / protéagineux.

Enfin, Tony Roux, responsable Fourragère à la Cavac, fera le point sur les plantes fourragères d’été : quelles sont les espèces possibles, leurs avantages, leurs inconvénients et leurs développements.

Mardi 27 avril, 11h30.Webinaire. « Les échanges entre agriculteurs : un véritable levier pour la diversification ».

Avec Jérémy Berthomier. Un groupe d’agriculteurs du Nord Est Vendée, du GEDA de Pouzauges, a intégré le projet européen DIVERS IMPACT visant à étudier la diversification des cultures et à en lever les freins. Ce groupe s’est intéressé aux pratiques d’échanges (de matières ou connaissances) entre agriculteurs, et les bénéfices que leur territoire et eux-mêmes peuvent en tirer d’un point de vue environnemental, économique et social.

En replay sur Youtube et également disponible en podcast.